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« Judou » ou les amants maudits : le réalisme de Liu Heng dramatisé par Zhang Yimou

par Brigitte Duzan, 3 mars 2016 

 

Sorti en 1990, « Judou » (《菊豆》) est le troisième film de Zhang Yimou (张艺谋), mais il se situe en fait dans la continuation directe du premier, « Le Sorgho rouge » (《红高粱》).

 

C’est aussi une célébration de la vie, mais une célébration

 

Judou

amère, dans une tonalité bien plus sombre et pessimiste, dénonçant les travers d’une société bridée par la rigidité de ses règles morales, sans laisser aucune place légitime à la passion et au désir. Primé au festival de Cannes, c’est le premier film chinois à avoir été nominé aux Oscars, mais c’est aussi le premier film de Zhang Yimou à avoir fait l’objet d’une interdiction.

 

Si « Le Sorgho rouge » était adapté d’une nouvelle de Mo Yan (莫言), « Judou » est adapté d’une nouvelle de Liu Heng (刘恒), primée en 1987, « Fuxi, Fuxi » (《伏羲伏羲》). Le film prend tout son sens analysé en regard de la nouvelle ; il en a éliminé les éléments les plus tendancieux, et a pourtant suscité l’ire des autorités du cinéma, montrant une fois de plus qu’un cinéaste ne peut se permettre les audaces - ou le réalisme - d’un écrivain.

 

Une histoire de passion interdite

 

Fuxi, Fuxi

 

Seconde nouvelle publiée par Liu Heng, « Fuxi, Fuxi » est une sorte de conte tragique écrit dans un style réaliste propre à l’auteur [1]. Il part du mythe fondateur chinois de Fuxi et Nüwa (伏羲与女娲), frère et sœur incestueux qui se sont unis pour repleupler le monde alors que l’humanité avait été décimée par un déluge. Mais Liu Heng en offre une relecture subversive qui est en fait une critique teintée d’ironie d’une société chinoise où les passions sont étouffées pour préserver avant tout l’ordre et l’harmonie.

 

L’histoire est datée dès la première phrase : elle commence à l’automne 1944. Veuf déjà âgé resté sans enfant après trente ans de mariage, un riche propriétaire du nom de Yang Jinshan (杨金山) s’achète une jeune et jolie nouvelle épouse, Wang Judou (菊豆), dont il espère un héritier. Mais ses efforts étant vains, furieux et frustré, il la bat et la maltraite comme il l’a fait de ses épouses précédentes.

 

Le neveu de Yang Jinshan, Yang Tianqing (杨天青), entend les cris de Judou toutes les nuits et tombe bientôt amoureux d’elle. Ils cachent leur passion croissante, mais Judou tombe enceinte et donne naissance au fils tant attendu, Tianbai (). Jinshan est aux anges, mais, victime d’un accident, il reste paralysé. Il prend alors conscience de ce qui s’est tramé derrière son dos, et tente d’étrangler le bébé. Tianqing et Judou le sauvent, mais se vengent en humiliant le vieillard impotent tout en continuant leur liaison.

 

Ils tentent d’éviter une nouvelle grossesse en prenant des précautions prescrites par la sorcière du village ; douloureuses, elles n’empêchent pas Judou d’attendre un second enfant. En outre, Tianbai, en grandissant, découvre la relation de sa mère et de son « cousin ». De honte, Tianqing se suicide, et Judou donne naissance à un bébé malingre.

 

L’histoire apparaît ainsi comme l’envers du mythe de création de Fuxi et Nüwa : les amours illicites et incestueuses ont chez Liu Heng des conséquences destructrices. « Fuxi, Fuxi » est une fable moderne qui dépeint l’enfermement cruel des individus dans un société figée dans ses interdits où les pulsions sexuelles sont condamnées comme dangereuses, car subversives de l’ordre patriarcal qui maintient la cohésion familiale et sociale. Nüwa est claustrée, et Fuxi condamné.

 

Judou

 

Selon ses propres dires, Zhang Yimou a été attiré par le réalisme de la nouvelle, opposé au romantisme sauvage et idéaliste du « Sorgho rouge » :

« Dans “Le Sorgho rouge”, la nature humaine, avec sa fureur de vivre, sa désobéissance et sa créativité, est idéalisée. La nouvelle de Liu Heng, au contraire, est parfaitement réaliste. Elle reflète les vraies mentalités. C’est ce réalisme qui m’a attiré dans la nouvelle et m’a poussé à l’adapter… »

 

Zhang Yimou est passé de la célébration orgiastique de la vitalité humaine à l’examen bien plus sombre de l’enfermement dans une société corsetée, examen dénonciateur qu’il poursuivra dans « Epouses et concubines » (《大红灯笼高高挂》). Les murs de la teinturerie gardent la même débauche de couleurs que dans le premier film, et on retrouve l’aspect carnavalesque de renversement rituel de l’autorité supérieure, mais le rituel a perdu sa capacité libératoire, la réalité est la répression de l’individu et la force des conventions.

 

Le travail sur le scénario a résulté d’un travail en commun de Zhang Yimou avec Liu Heng, qui est aussi un excellent scénariste. L’histoire a été conservée dans ses grandes lignes, mais l’adaptation a consisté, comme souvent, à resserrer les fils narratifs tout en faisant ressortir des éléments visuels propres au style de Zhang Yimou. Il en résulte des différences importantes, dont l’une est fondamentale.

 

Différences avec la nouvelle

 

1. En accord avec Liu Heng, Zhang Yimou a supprimé la référence au mythe (d’où le changement de titre), donc modifié les liens entre Judou et Tianqing : il n’est plus question d’inceste, et c’est vraiment une différence fondamentale – fondamentale pour l’esprit du film, mais aussi pour son acceptation par les autorités de censure. Elle est bien soulignée dans le film : Judou ne se laisse entraîner par sa passion que quand elle a compris que Tianqing n’est qu’un neveu adopté de Jinshan.

 

En outre, dans le film, l’histoire ne se passe plus dans les années 1940, mais vingt ans plus tôt, dans les années 1920. Les deux modifications se renforcent : bien des choses peuvent se justifier dans un passé que l’on peut encore qualifier de « féodal ». La critique de la société peut bien mieux passer ainsi auprès des censeurs.

 

Mais la suppression de la référence à l’inceste a

 

Le film et ses récompenses

des conséquences sur le sens du film : chez Liu Heng, la force subversive de l’inceste s’ajoute à l’opprobre d’une liaison adultère ; la honte ressentie par Tianqing en est d’autant plus forte, surtout aux yeux de son fils, et justifie son suicide. Chez Zhang Yimou, c’est la seule force de la passion qui est subversive et condamnée.

 

Tianqing dans la teinturerie

 

Commentant cet aspect de son film en 1996 dans une interview, il a déclaré : « Nous avons une longue tradition nationale de suppression du désir (mièjué rényù 灭绝人欲) ». Or, désir et passion sont des forces créatrices, c’est le thème aussi du « Sorgho rouge » - thème personnifié par Gong Li (巩俐), au moment même du début de sa liaison avec Zhang Yimou : on ne peut s’empêcher de voir dans les deux films une préoccupation très personnelle, un trait presque autobiographique.

 

2. L’autre différence fondamentale avec la nouvelle est dans la fin de l’histoire, bien plus tragique dans le film que celle de la nouvelle : le suicide de Tianqing se termine en parricide, Tianbai achevant son père à coup de bâtons, et l’histoire se conclut par l’incendie de la teinturerie par Judou, gestes désespérés soulignant une situation sans issue. La nouvelle était beaucoup plus sobre, mais le film reste dans sa logique de sentiments exacerbés dont personne ne peut sortit indemne. Il y a dramatisation, à l’encontre de l’esprit du mélodrame chinois qui demande une fin apaisée, sinon heureuse.

 

3. Les références au mythe perdurent dans les appellations que se donnent Tianqing et Judou, reprises de la nouvelle ; elles ne soulignent plus l’inceste, mais les proches liens de parenté. Il y a par ailleurs reprise du thème mythique de la grotte à la fin du film ; Judou et Tianqing font l’amour jusqu’à la fin en se cachant, derrière les cuves de la teinturerie ou dans les champs, mais, la dernière fois, ils descendent dans une cave où ils sont à deux doigts d’étouffer, ce qui entraîne la conclusion du film. L’action, en ce sens, est resserrée et homogène.

 

4. Ce qui fait la grande différence, non plus dans la narration, mais dans l’aspect visuel, propre au cinéma et au style de Zhang Yimou, c’est l’utilisation formidable des couleurs, l’impact de la couleur se substituant, en quelque sorte, à celui du verbe dans la nouvelle.

 

Gong Li et Li Baotian

 

Un sommet de l’art de Zhang Yimou

 

La maison comme symbole d’enfermement

 

« Judou » marque un sommet de l’art de Zhang Yimou. Il dresse un portrait de femme bridée dans ses désirs, et devenue rebelle par nécessité vitale, en quelque sorte. L’épouse du teinturier sadique qu’est Judou est le pendant de la femme du lépreux du « Sorgho rouge », celle du maître de la grande maison d’« Epouses et concubines » venant compléter la trilogie des femmes opprimées et maltraitées, mais insoumises,qui forment le début de la filmographie de Zhang Yimou.

 

Les hommes, en revanche, dans « Judou », sont impotents ou faibles, impotent comme Jinshan, ou faible comme Tianqing. Comme l’a dit Zhang Yimou :

« Yang Tianqing est typique : il a le désir, mais pas de courage. Il est furtif, se cache derrière les murs par peur de l’opinion extérieure ; terriblement opprimé, il a une mentalité déformée. Il est condamné … le film devrait projeter l’ombre de Tianqing sur chacun de nous. »

 

 

Judou, scènes « d’alcove »

 

  

Cette critique sociale qui va bien au-delà de la satire de Liu Heng est portée par des images éblouissantes et des acteurs remarquables.

 

D’éblouissantes images, soutenues par la musique

 

Le film est peut-être d’abord une fête visuelle ; c’est par la magie de la couleur que Zhang Yimou transmet son message. Pour lui, dans ces premiers films au moins, c’est la couleur qui est l’expression de la passion, une couleur stimulante et vibrante.

 

Les couleurs de la teinturerie,

jaune, ocre… couleurs de terre

 

Les couleurs de la teinturerie 2,

bleu et rouge

 

Elle l’est ici d’autant plus que « Judou » a été filmé en Technicolor, technique qui avait été abandonnée ailleurs à l’époque. Un premier procédé, bichrome, avait été mis au point en 1916 par la Technicolor Motion Picture Corporation, mais c’est le procédé trichrome, inventé en 1928, qui fit les beaux jours de la société, et du cinéma hollywoodien des années 1930-1940. Quand la société décida d’abandonner le procédé, deux usines furent fermées, mais la troisième fut démantelée et vendue à la Chine.

 

Tourner en Technicolor nécessitait cependant une caméra spéciale, dont la location coûtait une fortune. C’est grâce à son coproducteur et financier japonais, Tokuma, que Zhang Yimou a pu avoir les fonds nécessaires [2]. Les couleurs des cuves et des tissus de la teinturerie sont celles des grands films de l’âge d’or de Hollywood, et en particulier les musicals de la MGM.

 

En outre, Zhang Yimou a souligné que la pellicule était neuve,

ce qui n’était pas le cas de ses films précédents, dont la couleur avait tourné.

 

Enfin, outre la technique de l’image, la photo est d’une exceptionnelle qualité : elle est signée Gu Changwei (顾长卫), le grand chef opérateur de la cinquième génération, sorti, comme Zhang Yimou du département photo de l’Institut du cinéma de Pékin en 1982, et comme lui fasciné par la lumière et les jeux de couleur. C’est lui, aussi, qui a été le chef opérateur du « Sorgho rouge », ce qui ajoute un lien supplémentaire - stylistique - avec « Judou ».

 

La photo lumineuse de Gu Changwei

 

Notons aussi que la musique est un autre lien : celle des deux films est signée Zhao Jiping (赵季平), grand compositeur, aussi, des débuts de la cinquième génération, qui avait déjà composé la musique de « La terre jaune ». …

 

Un remarquable trio d’acteurs

  

Li Wei en 1990

 

Evidemment, la tête d’affiche est Gong Li (巩俐), une Gong Li dont on se souvient longtemps exhibant son corps couvert de bleus, dans un geste symbolique de défi bien plus que de désespoir. Et une Gong Li qui reprend le rôle là où elle l’avait laissé à la fin du « Sorgho rouge », sans guère de hiatus.

 

Mais il ne faut pas négliger pour autant les deux rôles masculins à ses côtés : Li Baotian (李保田) dans le rôle de Tianqing et Li Wei (李纬) dans celui de Jinshan.

 

Le premier est un acteur,né en 1946, venu du théâtre, dont le rôle de Tianqing est l’un des sommets de la carrière. On l’a retrouvé récemment avec toujours le même plaisir dans « Le promeneur d’oiseau » de Philippe Muyl.

 

Quant à Li Wei, peu connu, il a une présence symbolique. Né en 1919 et mort à Shanghai en 2005, il est surtout connu pour son rôle dans « Printemps dans une petite ville » (《小城之春》) de Fei Mu (费穆) : c’est lui qui interprète le rôle de Zhang Zhichen (章志忱), l’ami d’enfance de Dai Liyan (戴礼言). Non seulement « Printemps dans une petite ville » est l’un des rares films dont Zhang Yimou reconnaît l’influence sur son œuvre, c’est en outre un film dont la thématique – de répression du désir par éthique familiale et sociale - est proche de celle de « Judou ». Li Wei fait l’effet d’une citation, ou d’un hommage.

 

… et dans Printemps dans une petite ville

 

Mais une erreur de casting ?

 

Avec le recul, cependant, le choix de Li Baotian pour le rôle de Yang Tianqing apparaît lourd de conséquences sur l’équilibre et l’image des rôles dans le film. Dans la nouvelle de Li Heng, le « neveu » est du même âge que Judou, il a même quelques années de moins. Il est terrorisé par son oncle, mais a l’élan et la fougue des jeunes de vingt ans.

 

Dans le film, Li Baotian apparaît nettement plus âgé que Judou. Né en 1946, il a en fait une vingtaine d’années de plus que Gong Li, qui est née en 1965. Qui plus est, il venait de jouer le rôle du père dans le film de Huang Shuqin (黄蜀芹) « Woman, Demon, Human » (《人..情》) ; c’est le genre de rôle, paternel et bienveillant, qui va devenir son image de marque.

 

Zhang Yimou ne semble pas avoir cherché à lui donner un air juvénile ; il en a fait un homme qui a passé la quarantaine, et qui, comme son oncle, finalement, se réjouit d’avoir un fils. Mais il n’a aucune part dans la maisonnée, c’est très net quand l’oncle meurt, il n’a aucun droit à quelque héritage que ce soit et doit quitter la maison pour ne pas nuire à la réputation de la veuve.

 

Tianqing est un pauvre hère, dont le village se moque quand il pleure lors de l’anniversaire de l’enfant. Dans ces conditions, on ne l’imagine pas en rebelle. Et Zhang Yimou en rajoute en le montrant prodiguant des soins filiaux à son oncle aux yeux du village, car il craint encore plus les commérages que les fureurs du vieil homme. Cette option fait apparaître Judou comme la seule véritable rebelle, la seule par nature, pourrait-on dire, parce qu’elle est jeune et qu’elle est femme. C’est un leitmotiv dans la filmographie de Zhang Yimou, au moins à ses débuts.

 

La conséquence de ce choix délibéré – qui pousse vers une sorte de sentiment de destin immanent - est d’alourdir le film, de lui enlever la fraîcheur et l’élan de la nouvelle, élan que Zhang Yimou a ensuite du mal à faire passer par les images et la musique, surtout à la fin.

 

Une interdiction qui en annonce d’autres

 

Zhang Yimou a été élu meilleur réalisateur à Cannes, en mai 1990, ce qui a suscité l’ire des autorités de censure chinoises qui ont interdit le film. On a beaucoup glosé sur les raisons de leur colère à l’égard du film, en pointant du doigt les scènes « de lit » osées, la nudité meurtrie de Gong Li, tout ce qu’il y a de visuellement choquant dans le film ainsi que l’amoralité du couple, même sans inceste.

 

En fait, leur ressentiment était bien plus profond. C’est le côté excessivement sombre de la tragédie qui a rebuté les censeurs. « Judou » est une vision désabusée de la société chinoise, une vision d’enfermement sans issue symbolisé par les murs de la teinturerie, comme il le sera par ceux de la maison patriarcale d’« Epouses et concubines », sans l’échappatoire du rituel libérateur du « Sorgho rouge ».

 

L’enfermement est ici celui d’une souricière, et il vaut pour tous, hommes comme femmes, soumis indistinctement au pouvoir autoritaire d’un vieil homme, symbole suffisamment fort sans même qu’on y ajoute la possible lecture symbolique par analogie du pouvoir politique.

 

C’est une histoire sans héros, ou d’anti-héros sans moralité, et cela même est suffisant pour affoler les censeurs. Mais le film arrivait en outre après « Le Sorgho rouge », dont les projections avaient inquiété les autorités, les spectateurs sortant en imitant les porteurs de palanquin et entonnant leurs chants. Le film a choqué les gens du Bureau du cinéma et, quand il a décroché l’Ours d’or à Berlin en février 1988, ils ont accusé le réalisateur d’offrir une vue outrée des Chinois pour plaire aux Occidentaux. La controverse s’est déchaînée dans les journaux mais Zhang Yimou est resté silencieux.

 

Or, deux ans plus tard, il sort un film encore plus tendancieux, encore plus problématique, primé au festival de Cannes et nominé pour les Oscars en langue étrangère. Les autorités chinoises du cinéma ont tenté de le retirer de la liste des nominés, sur la base du fait qu’il n’était pas sorti en Chine, mais en vain : il était sorti à Hong Kong pendant l’hiver 1990.

 

Or la réaction du public de Hong Kong a aussi été mitigée. Ni les scènes de sexe ni les allusions aux structures féodales du pouvoir ne sont suffisantes pour expliquer ce rejet ; il y a des précédents dans le cinéma chinois dans les années 1980. La critique des institutions féodales était même favorisée par le pouvoir. Dans « Judou », au moins à première vue, l’adultère n’est pas présenté favorablement ; le couple est puni par la mort et la séparation. Le film aurait donc dû pouvoir être autorisé après quelques coupures, comme l’a suggéré au départ le Bureau du cinéma.

 

C’est vraiment le ton du film qui a le plus mécontenté les autorités et a suscité un malaise dans le public chinois. Et c’est la base du film, ce sur quoi Zhang Yimou n’était pas prêt à transiger. Il était alors encore ferme dans ses principes.

 

Le film, avec sous-titres anglais

 

 

Recherches effectuées pour le CDCC, en complément de la présentation du film à l’Institut Confucius de Paris Diderot dans le cadre du cycle De l’écrit à l’écran, le 3 mars 2016.

 

 

 


[1] Pour une analyse plus précise de la nouvelle, voir :

http://www.chinese-shortstories.com/Auteurs_de_a_z_Liu_Heng_FuxiFuxi.htm

[2] Le contrat a été signé avant les événements de Tian’anmen qui se sont déroulés pendant la production du film. Le climat délétère qui a régné en Chine ensuite a également pesé sur la réception du film.

 

 

 

 

 

 

 

 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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