Accueil Actualités Réalisation
Scénario
Films Acteurs Photo, Montage
Musique
Repères historiques Ressources documentaires
 
     
     
 

Metteurs en scène

 
 
 
     
 

Ai Xiaoming 艾晓明

Présentation

par Brigitte Duzan, 16 septembre 2016

 

Professeur de littérature, traductrice et spécialiste de « gender studies », Ai Xiaoming a longtemps enseigné à l’université Sun Yat-Sen de Canton avant de prendre sa retraite, en 2014.

 

Depuis 2004, elle est surtout une documentariste engagée qui a commencé par lutter caméra au poing contre les discriminations et violences envers les femmes, puis a élargi son champ de vision pour faire de son cinéma un témoin solidaire des injustices et violences restreignant les droits et libertés individuels. Ai Xiaoming est de la race des guerrières, avec la caméra pour arme.

 

De la recherche à la défense des droits des femmes… et des autres

 

Professeur et traductrice

 

Ai Xiaoming

 

Née en novembre 1953 à Wuhan, Ai Xiaoming est petite-fille d’un général du Guomingdang et fille d’un « contre-révolutionnaire » qu’elle a dû dénoncer au début de la Révolution culturelle, en 1966.

 

En 1981, elle sort diplômée du département de chinois de l’Université normale de Chine centrale (华中师范大学) où elle enseigne ensuite jusqu’en 1985. Puis, de 1985 à 1987, elle se spécialise en littérature chinoise contemporaine à l’Université normale de Pékin (北京师范大学中文系). De 1988 à 1994, elle enseigne à l’Institut d’études politiques de la jeunesse de Chine, avant d’être nommée professeur à l’université Sun Yat-Sen de Canton ; professeur de littérature comparée, auteur de huit livres de théorie et histoire littéraire, elle est aussi traductrice, en particulier des œuvres de Milan Kundera.

 

Son expérience, pendant la Révolution culturelle en particulier, l’a rendue sceptique quant à la valeur de l’engagement militant et distanciée vis-à-vis de la politique. A partir de 1981, elle publie surtout des articles de critique littéraire, et elle n’a pas participé aux manifestations de 1989, se bornant à observer, de loin.

 

C’est en 1999 que son optique a changé, après une année passée aux Etats-Unis, à la University of the South, à Sewanee, dans le Tennessee. Elle y a participé à des discussions, sur des problèmes sociaux ou politiques, et aux commémorations en l’honneur de Martin Luther King, pour le 70ème anniversaire de sa naissance. Elle y a vu un modèle universitaire et en a rapporté l’idée en Chine.

 

Activisme en faveur des droits des femmes

 

De toute façon, comme elle l’a expliqué dans une interview [1], il est difficile de faire un cours sur les problèmes d’égalité entre les sexes en restant dans l’abstraction ; il y aura toujours une étudiante, dans la classe, pour rapporter un cas concret et amener le débat à une discussion d’actualité, sur des cas de viol, de harcèlement sexuel par des professeurs, de violence perpétrée contre des femmes, des homosexuels, autant de cas pour lesquels il est impossible de porter plainte, et qui restent dans le silence et le non-dit.

 

En 2003, elle fait jouer par ses élèves la pièce d’Eve Ensler « The Vagina Monologues » (《阴道独白》) qu’elle a elle-même traduite – représentation dont elle a fait deux vidéos, l’une sur la mise en scène, l’autre sur le making-off. Mais la pièce reflète des préoccupations étrangères, qui ne correspondent pas vraiment à la situation chinoise. Et la réalité dépasse le seul terrain littéraire.

 

En 2004, elle fait un documentaire sur les violences sexuelles et discriminations contre les femmes en milieu universitaire, à partir d’un incident arrivé sur le campus de l’Université Sun Yat-Sen : « Le Ruban blanc » (白丝带).

 

Mais ce qui l’a choquée, indignée et poussée à l’engagement militant dans une perspective bien plus large, c’est la mort de Sun Zhigang en prison, en avril 2003, ce qu’on a appelé « l’incident Sun Zhigang » (孙志刚事件).

 

Le cas Sun Zhigang

 

Diplômé de l’université des sciences et technologies de Wuhan, Sun Zhigang était un jeune dessinateur industriel parti travailler à Cantonet battu à mort alors qu’il était en détention, dans le cadre du système établi en 1982, et alors encore en vigueur, dit « de garde à vue et rapatriement » (收容遣送) : toute personne ne détenant pas de hukou ou au moins de permis de résidence temporaire (zànzhù zhèng 暂住证) pouvait être arrêtée et mise en détention provisoire dans des centres spéciaux avant d’être rapatriée chez elle. Comme l’a prouvé l’autopsie réalisée par la suite à l’université, Sun Zhigang est mort des suites des coups reçus dans la clinique du centre où il était détenu.

 

L’affaire fut rapportée par le Southern Metropolis Daily le 25 avril, alors que le manque de réactivité des autorités publiques à l’épidémie de SARS avait déjà provoqué beaucoup de controverses sur le web. L’affaire Sun Zhigang mit le feu aux poudres. D’une part, le rédacteur en chef du journal fut accusé de corruption ainsi que trois de ses journalistes, et emprisonné, puis relâché. D’autre part, deux personnes du centre de détention furent jugées et condamnées à mort, et l’une d’elles fut même exécutée ; une dizaine d’autres membres du personnel furent condamnés à la prison, et le père de Sun Zhigang reçut des dommages-intérêts.

 

Le système « de garde à vue et rapatriement » fut supprimé, et l’affaire furent considérée comme une victoire du mouvement embryonnaire de défense des droits civils ou mouvement weiquan (维权运动). Ce résultat déclencha une vague d’espoir dans la possibilité de réformes politiques, par des actions ciblées et le dialogue. On était au début du gouvernement Hu Jintao-Wen Jiabao qui avait suscité beaucoup d’illusions.

 

Ai Xiaoming a personnellement pris part au mouvement en défense de Sun Zhigang. Southern Metropolis Daily lui ayant demandé un article en réponse à son premier article, elle en rédigea un, mais il fut bloqué par la censure. Elle publia donc l’article sur le site internet de l’université, et fut surprise des réactions, immédiates, de soutien. 

 

C’est la rencontre avec Hu Jie (胡杰), au même moment, qui finit de déterminer son orientation vers le documentaire engagé.

 

La rencontre avec Hu Jie

 

Ai Xiaoming devant la prison où a été détenue Lin Zhao

 

Ai Xiaoming a rencontré Hu Jie en 2004, au moment de la sortie de son documentaire « Searching for Lin Zhao’s Soul » (《寻找林昭的灵魂》), qu’elle projeta à ses élèves, en invitant Hu Jie à la projection pour qu’il en discute avec la classe. C’était au moment du travail sur « Les monologues du vagin » : Hu Jie l’aida à monter la vidéo.

 

Ils sont ensuite restés très proches, travaillant souvent ensemble sur des documentaires, l’un à la caméra, l’autre au montage. Tous deux procèdent du même esprit d’investigation

et de préservation de la mémoire, mais avec des tonalités différentes, Hu Jie travaillant sur la mémoire historique, Ai Xiaoming plutôt sur celle de l’actualité, l’un avec un certain recul, l’autre dans le feu de l’action. Elle dit elle-même : je ne fais pas de recherche, je documente [2].

 

Sa première coréalisation avec Hu Jie est un documentaire sur les peintures de paysans du district de Hu (户县), près de Xi’an dans le Shaanxi, réalisées à partir de 1958, pendant le Grand Bond en avant : « Peindre pour la Révolution » (为革命画画) ; ces peintures ont connu un âge d’or pendant la Révolution culturelle, et ont fait l’objet d’une exposition à Pékin en 1973.  Ils complèteront ce film en 2008 avec un documentaire sur les

 

Peindre pour la Révolution

affiches de propagande et objets de la période maoïste vendus à prix d’or sur le marché de l’art : « Red Art » (《红色美术》).  

 

Cependant, ce thème reflète plutôt l’intérêt de Hu Jie pour l’art. L’intérêt d’Ai Xiaoming est ailleurs, et, depuis 2004, son travail est centré sur la dénonciation des abus de droit. Elle a couvert les événements et « incidents » majeurs intervenus en Chine ces dernières années dans le contexte d’une répression croissante des droits individuels, en particulier dans le monde rural, à commencer par le village de Taishi (Taishi cun 台石村).

 

Le documentaire comme arme de combat

 

Le Jardin du paradis 

 

Le procès de Huang Jing (Le Jardin du paradis)

 

En 2005, elle coréalise avec Hu Jie « Le Jardin du paradis » (《天堂花园》), un documentaire sur un cas de viol dont a été victime en 2003 une institutrice de Xiangtan (湘潭), dans le Hunan, nommée Huang Jing (黄静). Le film retrace les difficultés rencontrées par la mère de la jeune femme pour obtenir que l’affaire soit jugée, en se replaçant dans le contexte des années 2002-2005, marquées par la prise de conscience et la défense des droits civils parallèlement à l’affaire Sun Zhigang.

 

« Le Jardin du paradis » marque une étape dans la lutte pour les droits de la femme en Chine, contre la

corruption du système judiciaire, et avec le soutien des médias, des organisations de défense des femmes et des avocats. Il montre bien l’évolution des mentalités, en particulier grâce à l’utilisation, à l’époque, des forums de discussion sur internet.

 

1ère partie

 

2ème partie

 

3ème partie

 

Lejugement

 

Discussion du jugement

 

Taishi cun

 

C’est la même année qu’Ai Xiaoming réalise l’un de ses documentaires les plus connus, qui amorce son travail sur les abus commis dans les zones rurales : « Le Village de Taishi » ou Taishi cun (太石村).

 

« Taishi cun » rapporte les événements qui ont eu lieu dans ce village du Guangdong de juillet à septembre 2005 : les cadres locaux ayant réquisitionné leurs terres pour développer une zone industrielle dans le village, les habitants, laissés sans terre, sans travail et sans compensation, ou très peu, ont décidé d’utiliser les possibilités offertes par un article de loi pour renverser l’administration locale de façon pacifique et légale. Le film déroule par le menu, au jour le jour, la progression des événements qui finissent par déclencher l’intervention des forces de l’ordre pour ramener « l’harmonie » dans le village et les alentours [3].

 

Les réquisitions de terre, comme à Taishi, sont rendues possibles par le flou juridique entourant la propriété de la terre, issu d’une décollectivisation toujours incomplète puisque la terre ne peut pas être propriété individuelle, mais reste du ressort de la collectivité villageoise. Les paysans n’ont toujours qu’un droit d’usage, situation confirmée par la loi sur « les droits réels » entrée en vigueur le 1er octobre 2007. Soumis à l’arbitraire de l’administration locale, sans recours juridique, les paysans, ont tendance à multiplier les mouvements de protestation, sévèrement réprimés. 

 

L’objectif du film, tel qu’annoncé par la réalisatrice, est de « montrer la capacité d’action d’une communauté déconsidérée et donner un aperçu de la démarche adoptée par le mouvement de défense des droits ». Elle a structuré son documentaire en trois parties, avec des titres poétiques reprenant des titres de chants et des poèmes [4]. Elle multiplie les scènes filmées dans la rue où les paysans clament leur colère, leur désarroi et leur peur, les séquences d’interviews individuels apparaissant comme des oasis de paix dans le vacarme ambiant. Elle s’efforce parallèlement de clarifier les subtilités juridiques en cause.

 

Il y a de superbes scènes, quand la caméra s’attarde sur des visages, interroge en passant des paysannes qui travaillent dans les champs (des champs qui ne leur appartiennent plus), entre comme par effraction dans des demeures privées de leurs habitants (qui ont été interpellés et emprisonnés), se pose un instant aux côtés d’une vieille femme qui pèle une patate douce en racontant calmement comment elle a été maltraitée par la police. Il y a toute une histoire derrière ces gens-là que l’on aimerait mieux connaître. En les entendant lancer des imprécations sur la place du village, on se dit qu’ils font comme leurs ancêtres, qui devaient en lancer ainsi contre les agents du fisc impérial ou les fonctionnaires du yamen, avec le même résultat. Taishi cun n’est ni plus ni moins qu’un documentaire sur un embryon de révolte paysanne.

 

Taishicun 1 En écoutant le chant des orioles dans les saules 柳浪闻莺

 

Taishicun 2 Les poissons en harmonie dans l’eau  鱼水和谐

 

Taishicun 3 L’oiseau cherche refuge dans la forêt 鸟投林

 

Taishicun 4 La pluie sur les bananiers  雨打芭蕉:

 

Les deux documentaires suivants concernent l’épidémie de SIDA, l’un dans le Henan, l’autre dans le Hebei, dans les années 2000.

 

L’Épopée des Plaines centrales

 

« L’Épopée des Plaines centrales » (中原纪事) est un documentaire sur les paysans et autres populations défavorisées du Henan vivant avec le sida, qu’ils ont contracté lors de dons du sang et de transfusions, effectués sans contrôle sanitaire [5]. Sur les lieux de l’épidémie et en dépit de nombreuses difficultés, des hommes et des femmes font tout leur possible pour révéler la vérité et défendre leurs droits à la santé.

 

 L’Épopée des Plaines centrales 1

 

 L’Épopée des Plaines centrales 2

 

 L’Épopée des Plaines centrales 3

 

 L’Épopée des Plaines centrales 4

 

La Maison des soins et de l’amour 

 

« La Maison des soins et de l’amour » ou « Care and Love » (《关爱之家》) [6] tire son inspiration initiale d'un article paru dans le China Economic Times (中国经济时报) qui rapportait la situation des malades du sida de Xingtai (邢台), dans la province du Hebei. Le documentaire présente le recours en justice d’une femme originaire d’un village proche de Xingtai. Contaminée par le virus du sida à la suite d'une transfusion de sang à l'hôpital, elle a décidé de rendre l'affaire publique en entamant une action en justice. Elle obtiendra compensation après bien des difficultés. En chemin, le film nous montre les épreuves que traversent d'autres familles et les efforts de certains malades pour organiser un groupe de défense de leurs droits.

 

Cinq documentaires sur le tremblement de terre du Sichuan

 

Après un film sur des interviews de travailleurs migrants revenant chez eux en train pour les fêtes, Ai Xiaming a ensuite réalisé un documentaire sur les enfants morts dans l’effondrement de leurs écoles pendant le tremblement de terre de Wenchuan, au Sichuan, en 2008 : « Nos enfants » (《我们的娃娃》).

 

Nos enfants

 

Nos enfants  1

 

Nos enfants  2

 

Nos enfants  3

 

Nos enfants  4

 

Une enquête citoyenne

 

Il est suivi de deux autres documentaires qui forment une trilogie sur le même sujet, complétée par une sorte d’épilogue : « La rivière de l’oubli » (忘川)

 

 

Elle a continué ensuite en tournant des films sur des procès : celui de Tan Zuoren (谭作人), activiste de Chengdu condamné à cinq ans de prison en février 2010 (c’est « L’ennemi de l’Etat », sorte de cinquième volet de la série sur le tremblement de terre de Wenchuan) ou celui de Pu Zhiqiang (浦志强), avocat de droits civils qui a défendu Ai Weiwei en 2012, et a été arrêté en mai 2014 pour sa participation à une réunion de dissidents faisant campagne pour la reconnaissance officielle des événements de Tian’anmen de 1989.

 

Filmant Wang Lihong

 

Trois jours à Wukan

 

Trois jours à Wukan

 

Elle a aussi réalisé un documentaire en trois parties, « Trois jours à Wukan » (《乌坎三日》), sur l’expérience de démocratie locale du village de Wukan. Il prend d’autant plus d’intérêt maintenant que le village a fait l’objet d’une descente de police musclée, à la mi-septembre 2016, et que les principaux responsables du village ont été arrêtés, mettant fin à l’exception que représentait le village.

 

Trois jours à Wukan 1

 

Trois jours à Wukan 2

 

Trois jours à Wukan 3

 

Jiabiangou

 

Ce qu’on attend maintenant, c’est le documentaire en cinq parties qu’elle est en train de réaliser, sur le camp de prisonniers politiques de Jiabiangou (加边沟) où des milliers de détenus sont morts de famine pendant le Grand Bond en avant. C’est le documentaire que n’a pas fait Wang Bing (王兵), préférant faire une fiction désastreuse [7].

 

Ai Xiaoming a beaucoup travaillé sur le sujet, fait beaucoup de recherche, et elle a déjà terminé sept heures de projection ; ce sera nouveau pour elle, un sujet sur lequel on attendait plutôt son complice Hu Jie, mais ce sera certainement une réalisation exceptionnelle.

 


 

Filmographie

 

2004 Les Monologues du vagin, représentation en chinois 《阴道独白·中文演出》

         Les Monologues du vagin, histoires en coulisse 阴道独白·幕后故事

2004 Le Ruban blanc Bai sidai白丝带, 57 minutes

2005 Peindre pour la Révolution 为革命画画, 62 min., coréalisé avec Hu Jie.

2005 Le Jardin du paradis Tiantang huayuan 《天堂花园》, 140 min., coréalisé avec Hu Jie.

2005 Le Village de Taishi Taishicun 太石村, 100 minutes

2006 L’Épopée des Plaines centrales Zhongyuan jishi 中原纪事, 140 minutes

2006 Sexualités, genres et droits en Asie Xing, xingbie yu quanli

性、性别与权利:亚洲首届酷儿研究大会, 46 min.

2007 Care and Love  Guan’ai zhijia 《关爱之家》, 108 min., coréalisé avec Hu Jie.

2008 Le Train qui mène chez moi Kaiwang jiaxiang de lieche 开往家乡的列车, 59 min.

2009 Nos enfants Women de wawa 《我们的娃娃》, 73 min.

2009 Une enquête citoyenne Gongmin diaocha 公民调查, 64 min.

2010 Pourquoi les fleurs sont si rouges Huaer weisheme zheyang hong 《花儿为什么这样红》.

2010 La rivière de l’oubli Wang chuan忘川

2010 Ennemi de l’Etat  Guojia de diren 国家的敌人, 48 min. 

2011 Reviens à la maison Tianxi ! 田喜回家 !, 33 min. 

2011 Carte postale à Wang Lihong 《明信片:致荔蕻, 43 min. 

2012 Trois jours à Wukan 《乌坎三日》, 101 min.

2013 L’enfant fantôme 《神的孩子》

 

A venir : Jiabiangou 《加边沟》

 

 


[1] Propos recueillis par Ian Johnson, interview à Wuhan, New York Review of Books, 8 septembre2016 :
http://www.nybooks.com/daily/2016/09/08/people-in-retreat-chinese-filmmaker-ai-xiaoming/

[2] Interview de Ian Johnson (n. 1)

[3] Mieux qu’un long discours, l’article écrit sur le sujet par Ai Xiaoming elle-même, intitulé « Taishi Village, My Neighbour », décrit le fil des événements que suit le documentaire : http://zonaeuropa.com/20051005_2.htm

[4] Le premier, En écoutant le chant des orioles dans les saules, se réfère à une histoire du lac de l’Ouest à Hangzhou (c’est resté le nom d’un site célèbre du lac). Le second vient d’un vers d’un poème classique. Les deux derniers se réfèrent à des morceaux de musique cantonaise des années 1920-1930.

[5] C’est aussi le sujet traité, entre autres, par Yan Lianke (阎连科) dans son roman « Le rêve au village des Ding » (《丁庄梦》), publié en janvier 2007. Voir :

http://www.chinese-shortstories.com/Auteurs_de_a_z_YanLianke.htm

[6] Le titre français est celui choisi pour laprojection du film à Paris le 13 octobre 2008 dans le grand Amphithéâtre de l'EHESS, dans le cadre du festival Shadows qui avait invité Ai Xiaoming pour une rétrospective de trois de ses documentaires (les deux autres étant Taishicun et L’épopée des Plaines centrales).

[7] « Le fossé » (《加边沟》), voir : http://www.chinesemovies.com.fr/films_Wang_Bing_Le_fosse.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Qui sommes-nous ? - Objectifs et mode d’emploi - Contactez-nous - Liens

 

© ChineseMovies.com.fr. Tous droits réservés.

Conception et réalisation : ZHANG Xiaoqiu