Accueil Actualités Réalisation
Scénario
Films Acteurs Photo, Montage
Musique
Repères historiques Ressources documentaires
 
     
     
 

Films

 
 
 
     
 

« Xu Mao et ses filles » : deux films contrastés des débuts de la période d’ouverture

par Brigitte Duzan, 05 décembre 2012

 

« Xu Mao et ses filles » (《许茂和他的女儿们》) est un film qui fait date dans l’histoire du cinéma chinois, à au moins deux titres.

 

D’une part, il est adapté d’un roman de Zhou Keqin (周克芹) (1) écrit au tout début de la politique de réforme et d’ouverture. Représentatif d’un courant « paysan » de la « littérature des cicatrices », c’est un roman célèbre qui fut couronnée du premier prix Mao Dun, en 1982.

 

D’autre part, le roman eut tellement de succès qu’il suscita deux projets d’adaptation dans deux studios différents, et que les deux films furent tournés, pratiquement en même temps, par deux réalisateurs différents, avec une optique légèrement différente. 

 

La fin de la Révolution culturelle au village

 

Le roman de Zhou Keqin retrace l’histoire d’une famille paysanne d’un petit village du Sichuan à la fin de la Révolution culturelle. L’histoire commence à la fin de l’année 1975, et cela a une signification historique qu’il faut d’abord bien comprendre.

 

Le contexte historique

 

Zhou Keqin n’a cessé de dépeindre, dans son œuvre, les conséquences désastreuses pour la paysannerie, et l’agriculture en général, des idéologies révolutionnaires et politiques gauchistes menées par Mao et son entourage. Paysan lui-même, qui avait fait des études d’agronomie, il savait de quoi il parlait. Le roman évoque l’espoir suscité par Deng Xiaoping pendant la Révolution culturelle, comme contrepoids aux politiques extrémistes.

 

Deng Xiaoping avait été le principal auteur des réformes qui avaient permis de mettre fin au désastre économique et humain provoqué par le Grand Bond en avant, et Mao le soupçonnait de vouloir mettre fin à la Révolution et restaurer le capitalisme. Quand fut lancée la Révolution culturelle, pour contrer les courants réformistes, Deng Xiaoping fut écarté du pouvoir et sa famille persécutée.

 

En octobre 1969, Deng Xiaoping se retira dans le Jiangxi où il resta quatre ans, travaillant dans une usine de tracteurs et écrivant. Quand Zhou Enlai tomba malade et que l’on diagnostiqua un cancer, c’est Deng Xiaoping  qu’il choisit comme successeur et il persuada Mao de le laisser revenir comme vice Premier Ministre, fin 1974. Deng travailla alors en priorité à la reconstruction économique du pays en appelant à l’unité nationale pour la faciliter.

 

Mais la Bande des Quatre finit par reprendre l’initiative en capitalisant sur l’hostilité de Mao à Deng Xiaoping. A partir de la fin de 1975, il fut astreint à faire son autocritique en reconnaissant avoir appliqué une ligne idéologique erronée. Au lieu de l’accepter, Mao demanda au Comité central de l’étudier.

 

Quand Zhou Enlai mourut, début janvier 1976, Deng perdit son soutien essentiel, sa chute devint inéluctable. C’est Hua Guofeng qui fut choisi comme successeur de Zhou Enlai. Le 3 mars, Mao signa une directive établissant le bien fondé de la Révolution culturelle et désignant Deng comme un « problème interne ».

 

Le 5 avril, jour de la fête de Qingming, traditionnellement consacrée au nettoyage des tombes et à la mémoire des morts, des protestations et manifestations éclatèrent sur la tombe de Zhou Enlai ; elles furent durement réprimées, et Deng Xiaoping fut accusé de les avoir soutenues sinon fomentées ; Mao écrivit que « la nature des choses avait changé » et retira toutes ses fonctions à Deng Xiaoping.

 

C’est pendant cette période entre l’hiver 1975 et le printemps 1976 que se passe l’histoire décrite dans le roman et reprise dans le film.

 

L’histoire d’un père et de ses filles

 

Le père de la famille Xu au centre de l’histoire, Xu Mao (许茂), très actif au moment de la mise en place des coopératives agricoles, à partir de 1953, a ensuite essuyé de nombreux revers, a été critiqué et vilipendé. Sa femme est morte en lui laissant la charge de leurs neuf filles qu’il a dû élever seul. Il est devenu acariâtre et peu facile à vivre.

 

L’histoire est surtout celle de ses relations avec sa quatrième fille, Xiuyun (秀云). Celle-ci a dû épouser le sous-secrétaire de la cellule du Parti de leur brigade, Zheng Bairu (郑百如), mais celui-ci est un personnage malhonnête et hypocrite qui manigance des coups fourrés pour monter en grade et a fini par la répudier.

 

Il a en particulier faussement accusé de malversations le beau-frère de Xiuyun, Jin Dongshui (金东水), mari de sa sœur aîné, pour prendre sa place de secrétaire. Il a ensuite incendié leur maison, sur quoi la sœur de Xiuyun est morte, laissant deux jeunes enfants.

 

Sur ces entrefaites arrive au village, sous la direction d’une femme, Yan Shaoqun (颜少春), une équipe de travail envoyée dans le cadre des réformes mises en place par Deng Xiaoping pour « rectifier » l’organisation du village. Zheng Bairu a très peur que ses méfaits soient découverts, et tente de revenir en grâce auprès de Xiuyun pour qu’elle n’aille pas raconter tout ce qu’elle sait.

 

Comme celle-ci le rejette, il se venge en faisant courir des rumeurs calomnieuses à son égard, l’accusant de relations secrètes avec son beau-frère. Or Xiuyun adore les enfants de sa sœur, et a une passion cachée pour leur père, ce qui la pousse à ne pas céder aux pressions de son père et de ses sœurs pour qu’elle se remarie, suscitant l’animosité du père.

 

Les ragots se répandent dans le village et poussent Xiuyun au suicide : elle se jette dans la rivière. Mais elle est sauvée par Jin Dongshui et Xu Qin, la plus jeune sœur. Après une enquête qui révèle les méfaits commis par Zheng Bairu, il est relevé de ses fonctions et remplacé par Jin Dongshui qui lance alors un plan de développement agricole. La famille Xu retrouve l’harmonie, comme le village. Yan Shaoqun persuade même Xu Mao, adouci, de consentir au remariage de Xiuyun.

 

Mais, si le vieux Xu Mao finit par pardonner à sa fille et accepter son remariage, la situation dans le village reste sombre et la fin du roman reste ouverte : le dernier chapitre, dans sa version remaniée d’août 1979, s’intitule « Profondes réflexions » (长相思) …

 

Le roman est le portrait réaliste d’une famille paysanne ordinaire, emportée par les turbulences historiques de l’époque, avec des lignes narratives secondaires qui l’enrichissent de multiples rebondissements (2) et constituent autant d’épisodes révélateurs de l’ambiance de la vie au village à la fin de la Révolution culturelle, chacun des personnages étant marqué par les séquelles des événements passés.

 

Un roman très bien accueilli

 

Œuvre d’un réalisme nouveau, qui évoquait les malheurs subis dans les campagnes par la faute de politiques absurdes, le roman non seulement remporta un grand succès auprès du public, mais il allait aussi dans le sens des politiques réformatrices gouvernementales qui soutenaient la dénonciation des erreurs passées pour pouvoir mieux lutter contre les ultra conservateurs qui freinaient les réformes.

 

C’était le genre d’œuvre littéraire à adapter au cinéma. Mais elle était tellement populaire, et tellement dans la ligne du moment, que ce n’est pas un studio qui entreprit de le faire, mais deux : fait sans précédent dans l’histoire du cinéma chinois, et resté unique. Les deux films ne semblent pas suffisamment différents pour avoir justifié une telle débauche de moyens, surtout à un moment où ils étaient quand même encore très limités… au moins en apparence.

 

Les deux films

 

Les deux studios qui ont chacun produit leur « Xu Mao et ses filles » en 1981 sont le studio de Pékin d’un côté, le studio du 1er Août de l’autre.

 

Les deux films reprennent assez fidèlement la trame du roman, en rajoutant un élément dramatique à la fin, avec une différence tellement peu sensible en apparence que bien des critiques les mélangent. C’est celui du studio de Pékin qui est réputé le plus proche de l’œuvre originale, mais c’est pourtant le second dont le scénario a été rédigé par l’auteur du roman… petit exemple des incongruités de cette affaire.

 

1. Le film du studio de Pékin (北影版影片)

 

Le scénario

 

Le scénario est, en gros, fidèle au roman, dans ses grandes lignes, jusqu’au suicide de Xiuyun. Mais les choses changent à partir de là. Dans le film, elle est sauvée par Yan Shaoqun et Jin Dongshui qui l’incitent à se

 

Xumao et ses filles, affiche de 1981 rappelant

la couverture du livre de Zhou Keqin

défendre et vont l’y aider. Suit le processus de limogeage de Zheng Bairu comme dans le roman. Le village reprend vie peu à peu.

 

Mais une nouvelle campagne nationale est lancée : le mouvement de « contre-attaque contre le vent déviationniste de droite » (反击右倾翻案风”) (3). Zheng Bairu reprend la tête de la cellule du Parti, l’équipe de travail doit repartir. Au départ de Yan Shaoqun, Xiuyun lui promet qu’elle et toute sa famille vont travailler avec détermination pour surmonter les épreuves à venir.

 

Cette conclusion montre bien l’évolution qui s’est effectuée entre 1979 et 1981 : on n’en est plus seulement à dénoncer les abus et erreurs commis pendant les « dix années de chaos », mais à montrer qu’il faut passer à l’action. La littérature des cicatrices a rendu les services qu’on en attendait, elle n’est désormais plus encouragée.

 

Li Xiuming

 

La réalisation

 

Réalisé par un cinéaste relativement peu connu qui a également signé le scénario, Wang Yan (王炎), le film a pour principal atout son trio d’actrices, qui étaient alors les trois vedettes du studio, surnommées les « trois stars en or » : Li Xiuming (李秀明) dans le rôle principal de la quatrième fille, Xiuyun, Zhang Jinling (张金玲) dans le rôle de la troisième fille, et Liu Xiaoqing (刘晓庆) dans le rôle de la septième. 

 

Li Xiuming a d’ailleurs obtenu deux prix pour son interprétation de Xiuyun dans ce film : prix du Coq d’or et prix des Cent Fleurs. Quant à Li Wei (李纬), dans le rôle de Xu Mao, acteur venu du théâtre, [un acteur venu du théâtre] qui a joué pendant la guerre dans la troupe de Huang Zuolin ; il a commencé sa carrière au cinéma en 1938, au studio central ; en 1948, il a interprété le rôle du jeune médecin Zhang Zhichen dans « Printemps dans une petite

 

Zhang Jinling

ville » (《小城之春》), puis à joué dans plusieurs films célèbres des années 1950/60, dont « Ma vie » (《我这一辈子》) de Shi Hui en 1950 et « Deux sœurs de scène » (《舞台姐妹》) de Xie Jin en 1965 ; il était lui aussi un acteur célèbre.

 

C’est cette version du film qui a été projetée en 1984/85 dans le cadre de la rétrospective organisée par la Cinémathèque française et le Centre Pompidou (4).

 

Principaux acteurs 

 

Li Wei (李纬)                 Xu Mao (许茂)

Li Xiuming (李秀明)         Xu Xiuyun (许秀云)   (la 4ème fille)  
Zhang Jinling (张金玲    Xu Qiuyun (许秋云 (la 3ème fille)
Liu Xiaoqing (刘晓庆)      Xu Zhen (许贞)        (la 7ème fille)

Yang Zaibao (杨在葆)      Jin Dongshui (金东水)   
Zhang Lianwen (张连文)  Zheng Bairu (郑百如)     
Lu Guilan (卢桂兰)          Yan Shaoqun (颜少春)   
Li Fengxu (李凤绪)          Xu Qin (许琴)       (la 9ème fille)

 

Li Wei


2. Le film du studio du 1er Août (八一版影片)

 

Le scénario

 

C’est l’auteur du roman, Zhou Keqin (周克芹) (1), qui a adapté son œuvre, assisté de Xiao Mu (肖穆). Le scénario est semblable dans ses grandes lignes à celui du studio de Pékin, mais l’optique générale est différente : il ne s’agit pas ici de dépeindre les sentiments des personnages, et, à travers leurs sentiments, faire ressentir le désarroi et le chaos d’une époque.

 

L’objectif est bien plutôt de montrer le renouveau apporté dans le village par l’équipe de travail, et celle qui la dirige, cette Yan Shaoqun campée sous les traits d’une révolutionnaire humaine et compréhensive, à la manière de la tante Guo (郭大娘)  du « Village des Acacias » (《槐树庄》) (5). Douce mais ferme, épaulée par Jin Dongshui, elle sait calmer les rivalités et apaiser les cœurs, jusque dans les familles ; elle arrive à vaincre l’hostilité initiale du vieux Xu Mao et lui faire entendre raison. Favorable au remariage de Xiuyun, elle fait en outre figure

 

Xumao et ses filles, le film du studio du 1er Août

d’esprit progressiste, capable de contrer les idées rétrogrades liées, dans le village, au poids de la tradition.

 

Le film se clôt sur l’image dramatique du départ de Yan Shaoqun et de son équipe. Au moment de partir, au villageois assemblés sur la rive où est amarré son petit bateau, elle prononce quelques paroles d’espoir mélodramatiques : les paysans sont l’essence de la nation, il ne faut pas les oublier, je reviendrai ! Sur quoi elle ouvre une ombrelle rouge et s’éloigne sur son frêle esquif, geste auquel répond celui, identique, du groupe de Xu Mao et ses quatre filles la regardant partir, les larmes aux yeux….

 

Le message est clair : c’est celui de l’écrivain paysan Zhou Keqin, celui aussi de Deng Xiaoping. L’atmosphère du film est celle du roman.

 

La réalisation

 

Le film a été réalisé par Li Jun (李俊), réalisateur attitré du studio du 1er Août, assisté de Wei Lian (韦廉). S’il fait appel à des acteurs très connus à l’époque, l’accent n’étant plus sur la peinture des sentiments, les acteurs ne sont pas aussi « glamour » que dans la version du studio de Pékin.

 

Le père (Jia Liu), Zheng Bairu et

la troisième fille (Siqin Gaowa)

 

Wang Shuli (王馥荔), en particulier, dans le rôle de la quatrième sœur, n’a pas le physique de Li Xiuming ; mais elle campe une jeune paysanne de manière peut-être plus convaincante, ou du moins réaliste. On la retrouve dans le film de 1980 « La légende du mont Tianyun » (《天云山传奇》). On remarque à ses côtés une Siqin Gaowa (斯琴高娃) encore toute jeune, pétulante de vie, dans le rôle de la troisième fille.

 

L’accent, cependant, est mis sur les personnages de Xu Mao et de Yan Shaoqun. Le premier est interprété par Jia Liu (贾六),

un acteur qui était célèbre pour ses interprétations au théâtre, au début des années 1960, des personnages de Mao et de Zhou Enlai ; il joua en particulier dans la pièce « Lei Feng » (《雷锋》), adaptée au cinéma, par le même studio du 1er Août, en 1965.  On le retrouvera dans « Le Sorgho rouge » en 1987.    

 

Quant à Tian Hua (田华), dans le rôle de Yan Shaoqun, c’est une actrice, née en 1928, formée au sein de l’armée où elle s’est engagée en 1940. En 1950 elle entre au studio du Nord-Ouest où elle interprète alors le grand rôle de « La fille aux cheveux blancs » (白毛女). C’est donc presque un symbole vivant. En 1980, à cinquante deux ans, elle est tout à fait dans la peau de son personnage.

 

Les principaux acteurs

 

Jia Liu (贾六)                 Xu Mao (许茂)
Siqin Gaowa (斯琴高娃)    La 3ème fille (三姑娘
Wang Shuli (王馥荔       La 4ème fille (四姑娘
Zhou Hong (周宏)           La 7ème fille七姑娘:
Zhao Na (赵娜)              La 9ème fille 九姑娘:    
Feng Enhe (冯恩鹤)        Jin Dongshui (金东水)
Tian Hua (田华            Yan Shaoqun (颜少春)
Cun Li (村里)                 Long Qing (龙庆)

 

Tian Hua

 

Différences stylistiques

 

Le film réalisé par Wang Yan au studio de Pékin a été loué pour ses avancées en matière stylistique. Il se replace en effet dans le cadre d’un débat très vif à l’époque sur la nécessité de rompre avec les traditions narratives du cinéma chinois depuis ses débuts, tout comme avec le « réalisme », révolutionnaire, puis romantique, exigé par l’idéologie maoïste.

 

A partir de 1979, date de la publication de l’article fondamental de Zhang Nuanxin (张暖忻) et Li Tuo (李陀) sur « La modernisation du langage cinématographique » (电影语言现代化), sont publiés de nombreux articles qui réfléchissent sur ce même sujet et proposent des solutions très semblables : le rejet d’un style narratif influencé par la littérature et le théâtre et la modernisation du langage cinématographique chinois à l’école des cinématographies étrangères.

 

En outre, la peinture des sentiments humains a, pendant toute la période maoïste, été dédaignée au profit de l’héroïsme révolutionnaire faisant fi des sentiments « petits-bourgeois ».

 

Dans ce contexte, le film de Wang Yan a été loué pour les efforts réalisés dans sa mise en scène comme dans son scénario afin de dédramatiser les situations, tout en peignant en profondeur les sentiments individuels, y compris amoureux, avec une réelle intention de réalisme.

 

Le film de Li Jun représente, lui, une continuation de la tradition, avec un message idéologique fort, dans la ligne de la politique de Deng Xiaoping. Son film est cependant remarquablement interprété par des acteurs qui lui donnent malgré tout une certaine touche de réalisme, malgré une séquence finale restée dans les annales.

 

Ces deux films représentent en fait deux options stylistiques qui vont perdurer, en se sophistiquant, jusqu’à nos jours. Celui du studio de Pékin était la version plus artistique, soutenue par un cercle de cinéastes progressistes ; celui du studio du 1er Août se rapprochait plus de la ligne officielle, et était porteur d’un message correspondant à la politique que cherchait à promouvoir Deng Xiaoping, en rappelant la « rectification » qu’il avait tenté de mener à la fin de 1975, avant d’être évincé. C’est certainement ce qui explique que les deux films aient pu être réalisés en même temps.

 

 

Notes

(1) Sur Zhou Kequin, voir : http://www.chinese-shortstories.com/Auteurs_de_a_z_Zhou_Keqin.htm

(2) On peut citer, par exemple, les émois amoureux ressentis par la cadette des filles envers le jeune et sympathique membre de l’équipe de travail, ou encore les déboires subis par le vieux Xu Mao à cause d’une bonbonne d’huile achetée en escroquant une malheureuse aux abois, mais « confisquée » ensuite par un soi-disant contrôleur … truand qu’il retrouvera chez sa septième fille, cherchant à l’épouser…  Chacune de ces lignes narratives pourrait faire l’objet d’un récit à part, mais contribue à créer l’atmosphère générale.

(3) Mouvement lancé au printemps 1976 qui marque la reprise en mains du pouvoir par la Bande des Quatre. Il se situe pendant la quatrième phase de la campagne « Critiquer Lin, Critiquer Confucius » (批林批孔运动) et il est dirigé spécifiquement contre Deng Xiaoping.

(4) Voir le catalogue : Le cinéma chinois, sous la direction de Marie-Claire Quiquemelle et Jean-Loup Passek, 1985, p. 246-47.

(5) Autre production, d’ailleurs, du studio du 1er Août, en 1962, pendant une période de renaissance nationale à tous points de vue qui rappelle la situation de 1978-80.

 

Note complémentaire

 

Le sujet est toujours aussi emblématique. Il a fait l’objet de diverses adaptations télévisées, la dernière en date étant un feuilleton en trente épisodes, diffusé en août 2012, mais réalisé dans le cadre des commémorations célébrant les trente ans de la politique d’ouverture et les soixante ans de la fondation de la République populaire.   

 

 

 

 

 

 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Qui sommes-nous ? - Objectifs et mode d’emploi - Contactez-nous - Liens

 

© ChineseMovies.com.fr. Tous droits réservés.

Conception et réalisation : ZHANG Xiaoqiu