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« Les cendres du temps » : le wuxia revu par Wong Kar-wai

par Brigitte Duzan, 23 mai 2008, révisé 30 avril 2012

 

A sa sortie en 1994, « Les cendres du temps » (东邪西毒》) a été un échec commercial. En 2000, cependant, le succès planétaire de « In the Mood for Love » (《花样年华》) a fait de Wong Kar-wai (王家卫) un cinéaste encensé par la critique et vénéré par le public, engouement qui s’est maintenu malgré l’accueil mitigé réservé à ses deux films suivants, « 2046 » et « My Blueberry Nights », en 2006 et 2007 respectivement.

 

La sortie en 2008 d’une version redux des « Cendres du temps » fut une manière de tenter de relancer le film en capitalisant sur la notoriété dont bénéficiait alors le réalisateur. Le film a été présenté en séance spéciale au festival de Cannes, en mai 2008, avec toute la médiatisation nécessaire.

 

Mais « Les cendres du temps » n’est pas d’accès facile. C’est un film privilégiant l’image, selon le principe propre à Wong Kar-wai, et

 

Les cendres du temps, affiche chinoise

construit sur un scénario fondé sur l’ellipse et le flash-back. La critique de Lawrence van Gelder parue dans le New York Times à la sortie du film, en 1994, résume l’opinion générale, dans un style qui semble d’ailleurs calqué sur celui du film :

« Pour ceux qui aiment les métaphores, « Les cendres du temps » … offre à l’œil une vision et les illusions nées de cette vision – l’un des personnages est un combattant aveugle, ou sur le point de l’être, … deux autres, Yin et Yang, présentés comme un homme et sa sœur, sont strictement identiques… Pour ceux qui aiment les batailles, le film offre des éclairs intermittents de scènes d’action, des visions fugitives de personnages volants, de miroitements d’acier, des éclats diffus de taches écarlates, comme tracées par un pinceau rapide. Comme la recherche de la sagesse, « Les cendres du temps » demande un long périple en terrain difficile. »

 

Le film est tellement beau qu’il mérite le périple. C’est un hommage au wuxia.

 

Un wuxiapian

 

Les cendres du temps, affiche française 1996

 

« Les cendres du temps » est à replacer dans la grande tradition du wǔxiápiàn (武侠片), les films dits d’arts martiaux, célèbres pour leurs scènes de combat stylisées et chorégraphiées, qui ont fait les beaux jours du cinéma de Hong Kong. Mais ils sont eux-mêmes à replacer dans la tradition plus vaste du wǔxiá (武侠), tradition littéraire, plus ou moins légendaire mais fondée historiquement.

 

Le xiá est un combattant, un « chevalier errant » selon la traduction courante, mais trompeuse. C’est un combattant doté de pouvoirs quasi magiques, la ligne entre le naturel et le surnaturel n’étant pas très nette : il y a un fond de pensée taoïste derrière le concept, le xiá atteignant ses pouvoirs au terme d’un entraînement long et difficile, nécessitant discipline et endurance ; c’est un processus surtout mental, enrichi des croyances teintées de superstitions inhérentes

au taoïsme populaire. Ce processus met donc les femmes au même niveau que les hommes, puisque seul compte le niveau de perfectionnement intérieur atteint par chacun, d’où ces superbes figures de guerrières.

 

Le monde du wǔxiá est un univers alternatif où les lois ordinaires sont suspendues, parcouru par des hommes et des femmes à la recherche constante de nouveaux défis : une infra-culture de bandits et de hors-la-loi au grand cœur, un territoire marginal dont le modèle est le jiānghú (江湖), "fleuves et lacs", c’est-à-dire partout et nulle part, notion emblématique née de la tradition orale, et de l’imaginaire populaire, et pérennisée par le roman « Au bord de l’eau » (水浒传).

 

Librement adapté de Jin Yong

 

Wong Kar-wai a repris ce schéma en en déconstruisant les formules et les clichés, comme Sergio Leone l’a fait pour le western : « Les cendres du temps » est un wǔxiápiàn post-moderne, où n’apparaissent furtivement que des bribes

 

Au bord de l’eau, le roman

d’histoires intermittentes, comme si, à peine ébauchées, elles étaient recouvertes par le sable du désert qui en est le cadre.

 

Jin Yong

 

Wong Kar-wai s’est inspiré d’un roman d’un des maîtres de la littérature de wǔxiá : « The Legend of the Eagle-Shooting Heroes » (射雕英雄传 shédiāo yīngxióng zhuàn) de Jin Yong (金庸) (1). Ce troisième roman de Jing Yong est la première partie d’une trilogie qui a inspiré un nombre invraisemblable de films, feuilletons télé et dessins animés de toutes sortes. C’est l’une des œuvres les plus représentatives du genre.

 

Mais ne restent guère du roman, dans le film de Wong Kar-wai, que les quatre personnages principaux. L’œuvre de Jin Yong n’est que le point de départ de la réflexion du cinéaste, ou plutôt de son rêve, car le scénario s’apparente aux images imprécises qui restent d’un songe au réveil. Dans l’univers recréé par Wong Kar-wai et fruit de son imagination, les souvenirs sont pénibles : ils plongent les personnages dans une détresse intérieure inhabituelle chez des hommes réputés invincibles ; chacun porte la marque d’un destin qui

l’a réduit à la solitude dans un désert qui est autant moral que physique. Dans ce monde où l’héroïsme n’a plus guère d’importance, les héros sont nus, et irrémédiablement blessés.

 

Ce qui est important, plus que l’histoire elle-même, c’est l’atmosphère de tristesse infinie qui plane sur le paysage et ces personnages, réduits à des ombres fugitives que l’œil autant que l’esprit a du mal à cerner. Ce mode d’adaptation cinématographique, non linéaire et abstrait, est devenu une caractéristique du travail de scénariste de Wong Kar-wai, que l’on retrouve dans les adaptations ultérieures des œuvres de Manuel Puig et de Liu Yichang (刘以鬯).

 

Bribes d’histoire

 

L’histoire, cependant, peut se reconstruire à partir des bribes qui nous sont offertes. Le personnage principal est Ouyang Feng (欧阳锋), interprété par Leslie Cheung, qui s’est exilé dans le désert lorsque la femme qu’il aimait (jouée par Maggie Cheung), fatiguée de l’attendre, a épousé son frère aîné. Il a ouvert une petite auberge qui abrite les voyageurs de passage, auxquels il offre éventuellement ses services de tueur à gages, ou d’intermédiaire pour  réaliser une mission de ce genre. Le film fait donc

 

Ouyang Feng dans le désert

se succéder, en autant de tableaux successifs, un certain nombre de visiteurs qui arrivent là et repartent comme ils sont venus, leurs traces se perdant vite dans le sable soulevé par le vent du désert.

 

Des héros fatigués

 

Le premier visiteur est Murong Yan (慕容) qui demande à Ouyang Feng de tuer son plus vieil ami, Huang Yaoshi (黄药师), interprété par Tony Leung Kar Fai, parce qu’il n’a pas épousé sa sœur ; puis vient la sœur, ou celle qui se prétend telle, Murong Yan (慕容), qui veut, elle, faire disparaître son frère parce que, dit-elle, il s’oppose à son union avec Huang Yaoshi. Les deux personnages sont interprétés par Brigitte Lin, actrice célèbre pour ses rôles de travestis, et sont en fait les deux faces d’une même personne devenue schizophrénique. Quant à Huang Yaoshi, le maître de « l’île des fleurs de pêchers », amoureux de la même femme qu’Ouyang Feng, il tente de noyer son chagrin et de l’oublier en buvant « le vin de l’oubli » que celle-ci lui a donné.

 

Les cendres du temps, redux, Tony Leung

 

Un autre visiteur - interprété par l’autre Tony Leung, celui qui joue dans « In the Mood for Love » : Tony Leung Chiu Wai - est un tireur de sabre émérite sur le point de perdre la vue (« Un magicien m’a prédit que je deviendrais aveugle à trente ans » dit-il à Ouyang Feng. « Et quel âge as-tu ? » - « Presque trente ans »). Il cherche du travail comme tueur à gages pour gagner l’argent dont il a besoin pour revenir une dernière fois chez lui revoir les « fleurs de pêchers » - ce qui n’est autre,

apprend-on par la suite, que le prénom de sa femme : Táohuā (桃花).

 

Ouyang Feng le charge de la mission périlleuse pour un seul homme, et qui plus est à moitié aveugle, de liquider une bandes de voleurs – ce qui nous donne une scène de combat fantastique où l’image rend l’esprit du combat de wuxia sans que jamais n’apparaissent les mouvements entiers : on devine plus qu’on ne voit…

 

Le troisième visiteur est une autre fine lame, membre d’une secte de mendiants, Hong Qi (洪七),  interprété par Jacky Cheung. « Avant de l’amener voir les villageois, dit Ouyang Feng, je lui ai d’abord acheté une paire de sandales, parce qu’on ne paie pas de la même manière un tueur qui a des chaussures et un tueur qui n’en a pas. » C’est le seul de ces anti-héros à faire preuve d’un brin d’humanité : il prend pitié d’une jeune paysanne venue demander à Ouyang Feng de venger une injustice dont a été victime son frère ; mais celui-ci a refusé car elle n’a pour tout bien qu’une mule et un panier d’œufs. Hong Qi, lui, accepte la mission, et y perd un doigt. Perdre un doigt pour quelques œufs, cela valait-il vraiment la peine ? demande Ouyang Feng. C’est peut-être un début de rédemption après une vie de tueries…

 

Montage séquentiel

 

Le montage du film accentue le caractère séquentiel et heurté des scènes, et contribue à faire de chaque personnage une figure solitaire fermée sur sa tragédie intime ; tous ces héros fatigués ne sont plus que des hommes blessés au regard tourné vers le passé, et des drames personnels que nous ne faisons qu’entrevoir. Le fil ténu qui les relie est révélé dans la dernière séquence, où la caméra reste fixée sur le visage de Maggie Cheung, perdue dans ses réflexions : elle

 

Les cendres du temps, redux, Maggie Cheung

avoue aimer toujours Ouyang Feng et avoir épousé son frère par dépit. Finalement, dit-elle, j’ai cru gagner, mais en fait, j’ai perdu. Et l’on comprend que c’est le cas de tous ces héros solitaires qui ont cru pouvoir mener leur vie sabre au poing.

 

Quelques clés

 

Une trilogie

 

Finalement, c’est un film sur la peur d’être rejeté, et le refus des autres par peur de l’être, autant que sur le poids du passé entretenu par la mémoire. Wong Kar-wai a expliqué qu’il avait brusquement compris, en terminant le film, qu’il était complémentaire de ses deux films précédents, sortis en 1990 et 1994 : « Nos années sauvages » (阿飞正传》) et « Chungking Express » (《重庆森林》), celui-ci concomitant plus que précédent car il a été réalisé à un moment où le tournage des « Cendres du temps » était suspendu.

 

Le premier raconte la vie d’un jeune des années 1960 qui a été rejeté par sa mère et cherche désespérément à la retrouver ; le second est l’histoire de deux policiers au cœur brisé, lâchés par leur petite amie. Les deux films traitent bien des mêmes thèmes que « Les cendres du temps », mais celui-ci est le plus terrible, car, en cherchant une solution à leur drame personnel, aucun des personnages n’en réchappe vraiment, sauf  Hong Qigong : Murong Yan devient schizophrénique, le sabreur aveugle se sacrifie, Huang Yaoshi devient amnésique, et Ouyang Feng est muré dans sa solitude au milieu du désert.

 

Wong Kar-wai a donc bien repris les éléments formels des wuxiapian traditionnels, mais les a traités à sa manière, les a épurés pour en faire ressortir les thèmes qui lui sont personnels, et récurrents dans son œuvre. Si l’on est parfois un peu perdu, c’est parce que le film procède par touches successives elliptiques qui font allusion à un passé douloureux dont on ne peut que reconstituer certains événements à partir de déclarations fragmentaires.

 

Le style choisi par le chef opérateur attitré de Wong Kar-wai, depuis 1989 et le tournage de « Nos années sauvages », Christopher Doyle, renforce ce sentiment, comme si l’on ne pouvait  vraiment saisir le sens du film que par une vision intuitive d’images superbes, volontairement imprécises, par une compréhension de l’intérieur. Il est symptomatique que les principaux prix qu’a reçus le film sont venus récompenser la photographie, en particulier un Ours d’or au festival de Venise.

 

Les personnages de Jin Yong

 

Brigitte Lin

 

On a l’impression que Wong Kar-wai nous demande de suivre, en quelque sorte, le même processus que celui qu’il a

lui-même suivi en partant du roman de Jin Yong. En connaître au moins les principaux personnages aide à mieux comprendre le film.

 

L’action du roman se situe au douzième siècle, pendant la dynastie des Song, au début de l’invasion de la Chine par les Mongols (la mort de Gengis Khan [1227]

intervient dans le cours du récit). La première partie du livre raconte l’histoire de deux amis devenus héros en luttant contre l’envahisseur. Leur amitié est si forte qu’ils font le serment que leurs futurs enfants cultiveraient la même amitié, ou se marieraient s’ils avaient un fils et une fille. Le reste du livre raconte ensuite les tribulations de leurs deux fils, et en particulier l’amour contrarié de l’un des deux.

 

L’histoire de ces deux personnages est conditionnée par l’époque troublée dans laquelle ils vivent, époque qui suscite l’émergence de héros aux talents plus ou moins surnaturels pour défendre la patrie, ces héros luttant entre eux pour s’initier aux techniques de combat les plus efficaces mises au point par des maîtres taoïstes renommés. L’un des enjeux est la possession d’un livre secret, « les véritables écrits de Jiu Yin » (《九阴真经》jiǔyīnzhēnjīng), dont les deux volumes ont été cachés dans deux endroits différents.

 

Scène de combat

 

Mais Wong Kar-wai n’a retenu de cette histoire très compliquée que certains des principaux personnages,  appelés dans le roman les « cinq grands maîtres » (天下五绝 tiānxià wǔjué) : ils sont réduits à trois dans le film, mais, dans l’idée originelle de Jin Yong, reprenant la théorie taoïste des cinq éléments, ils représentaient les cinq directions, donc la totalité de l’univers.

 

Combat dans le désert

 

Les deux qui ont disparu dans le scénario de Wong Kar-wai sont Wang Chongyang (王重阳), connu sous le nom de Zhong Shentong (中神通) ou Maître du Centre, et Duan Zhixing (段智兴), dit Nan Di (南帝), l’Empereur du Sud. Le premier meurt tôt dans le livre, après avoir caché le fameux livre de Jiu Yin dont il était le détenteur, le second se retire dans un monastère. On comprend que Wong Kar-wai, intéressé par la psychologie des personnages et leurs drames personnels

plus que par l’intrigue même,  se soit concentré sur les trois autres.

 

Huang Yaoshi (黄药师) est surnommé Huáng Lǎoxié (黃老邪) parce qu’il est considéré comme un excentrique, refusant de se conformer aux règles du monde des wuxia. C’est l’Hérétique de l’Est  (东邪 dōng xié), le maître de l’Ile des fleurs de pêchers. Il a créé lui-même son propre répertoire de techniques d’arts martiaux, et il possède une flûte de jade dotée d’une fabuleuse énergie interne qui peut rendre fou.

 

Ayant réussi se faire lire le livre de Jiu Yin, sa femme l’a copié de mémoire pour son époux. Deux disciples de ce dernier ayant volé le second volume, elle a tenté de le copier une seconde fois alors qu’elle était enceinte, mais l’effort l’a épuisée et elle est morte en accouchant. Rongé par le remords, Huang a étudié la médecine pour tenter de la ressusciter – d’où son nom de Huang Yaoshi, le Maître des Herbes médicinales. On comprend mieux le personnage du film, sans doute le plus énigmatique, et le caractère fantomatique de la femme de l’Ile aux fleurs de pêchers, interprétée par Carina Lau.

 

Ouyang Feng (陽锋) est surnommé « le Poison de l’Ouest » (西毒 xī dú) parce qu’il possède le pouvoir de paralyser ou empoisonner ses adversaires. C’est, dans le livre, un sombre personnage qui s’est emparé d’une version légèrement modifiée du livre magique, mais a réussi malgré tout à acquérir des pouvoirs quasiment invincibles. A la fin du récit, trompé par la femme de Guo Jing, il part à la recherche d’un maître d’art martial dont elle lui a dit qu’il est le seul qu’il ne pourrait jamais vaincre. Ce maître, en fait, c’était lui…

 

On retrouve bien ce caractère « venimeux » dans le film, bien qu’il soit atténué et embelli par le souvenir amer de l’amour auquel il a renoncé pour poursuivre sa « voie ». Dans le film, il a sans doute aussi inspiré le personnage schizophrène de Murong Yan (et la scène superbe où Brigitte Lin se bat avec son reflet dans l’eau) : c’est une autre image qui évoque Ouyang Feng se lançant à la recherche de lui-même, ou de son ombre.

 

Hong Qigong (洪七公), ou le « Mendiant du Nord » (北丐 běi gài), est le chef d’une secte de mendiants. Il est célèbre pour deux techniques de combat imparables, mais a le gros défaut de ne pas résister à l’attrait d’un bon plat. Il s’est coupé l’index droit pour se punir d’avoir raté une mission à cause de son amour de la bonne chère, d’où son surnom : le « maître mendiant aux neuf doigts » (九指神丐). On trouve là la source de l’histoire de Hong Qi perdant son doigt au combat, dans le film ; Wong Kar-wai a juste imaginé une raison différente : chez lui le personnage est vertueux et sans faille.

 

Le titre original du film est « Hérétique de l’Est et Poison de l’Ouest » (《东邪西毒》Dōngxié Xīdú). Wong Kar-wai a ainsi clairement fait porter tout le poids du film sur ces deux personnages.

 

Epilogue

 

Le tournage a duré deux ans. Le film étant entièrement tourné dans le district de Yuli (2), les acteurs durent faire des allers-retours répétés entre la Chine et Hong Kong. Leslie Cheung a témoigné de la lassitude de l’équipe :

«  Wong Kar-Wai est un chic type mais il change toujours d'avis et c'est dur de le suivre. Il avait des problèmes avec le scénario, il y a passé beaucoup trop de temps. On a commencé à tourner en 1992 et fin 1993, le tournage n'était toujours pas terminé. »

 

Le budget a atteint 40 millions de dollars. Wong Kar-wai a dû s’arrêter et tourner « Chungking Express » afin de financer la fin du tournage. Dans ces conditions, il aurait fallu un miracle pour arriver à rentabiliser l’affaire. En outre, le montage a été repris plusieurs fois, et il existe au moins quatre versions différentes en circulation.

 

Le film n’a toujours pas trouvé le public qu’il mérite.

 

 

Notes

(1) Encore appelé Louis Cha (nom anglicisé à partir de son nom chinois 查良镛 Zhā Liángyōng) : né en 1925 dans le Zhejiang, il est l’auteur de quatorze romans et une nouvelle écrits, entre 1955 et 1972, qui comptent parmi les œuvres fondamentales de la littérature de wǔxiá de Hong Kong. Ils ont suscité tellement d’analyses et d’études qu’elles ont créé toute une branche de recherche littéraire appelée « Jinologie ».

« The Legend of the Eagle-Shooting Heroes » est le troisième roman de la série, publié pour la première fois en 1957. Il est encore traduit « The Legend of the Condor Heroes », le caractère diāo du titre étant un terme générique désignant toutes sortes de rapaces, aigles et vautours.

(2) Le district de Yuli est un district ouïgour situé au milieu du Xinjiang, à 500 km d’Urumqi, en bordure du désert du Taklimakan.

 

Legend of the Condor Heroes

 

                                                                                        

 
Les cendres du temps, bande annonce

 

 

Ashes of Time redux, trailer

(le solo de violoncelle du thème musical est interprété par Yo-Yo Ma)

 

 

 

 

 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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