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Xu Tong 徐童

Présentation

par Brigitte Duzan, 17 décembre 2015

 

Le monde des marginaux, on n’en a jamais fait le tour, en Chine ou ailleurs, il est inépuisable. Mais il faut savoir les approcher, leur parler, et les filmer n’est pas facile. Xu Tong est l’un des documentaristes qui en a fait son pain quotidien et l’a érigé en grand art.

 

Depuis 2008, il nous livre des portraits directs, sur le vif, de prostituées, repris de justice et autres personnages des marges d’une société qui tend à les ignorer totalement, ou les reléguer en prison. Xu Tong les projette soudain dans notre univers, avec une telle proximité qu’on en est estomaqué. Sa « trilogie des vagabonds » (游民三部曲) est devenue un classique – vagabonds comme graines de potence, au sens classique du terme aussi.

 

De l’appareil photo à la caméra

 

Xu Tong

 

Xu Tong (徐童) est né en 1965 à Pékin. En général, les biographies accompagnant les présentations de ses films se bornent à indiquer qu’il est sorti en 1987 de ce qui est aujourd’hui l’Université des communications de Pékin (中国传媒大学), avec un diplôme de photographe. Son parcours est pourtant révélateur ; on ne devient pas Xu Tong un beau matin sans un passé qui vous y a conduit, et qui a formé le regard avec lequel appréhender le monde autour de vous.

 

Trublion de la promo ‘83

 

Xu Tong est entré en 1983 à l’Université des communications, dans une promotion qui, dit-on, n’était pas de tout repos, et où il était parmi les éléments notoirement dissipés. A la sortie de l’université, il n’a pas commencé à la télévision comme beaucoup de ses confrères, mais au ministère de la Santé pour tourner des vidéos promotionnelles. Comme il prenait des journées sabbatiques pour faire des boulots freelance, il a fini par se faire convoquer, on lui a demandé « de changer d’attitude », et comme il persistait à trouver qu’il n’y avait rien à changer, au bout d’à peine un an, il a été licencié.

 

C’était la fin des années 1980. Xu Tong a passé la décennie suivante à tourner des vidéos publicitaires et des feuilletons soap pour la télévision tout en mettant de l’argent de côté, et en travaillant la photo par ailleurs.

 

Photographe

 

Exposition Ambivalence, 2008

 

A partir de 2000, il devient photographe professionnel. Il fait une première exposition de ses photos à Pingyao en 2003, puis, en 2006, expose à la galerie Marella Gallera, à l’espace 798 à Pékin. Après une seconde exposition à Pékin en 2007, doublée d’une autre à New York la même année, il expose en 2008 avec le peintre Qiu Hongfeng (邱洪峰) à la galerie Gaodi (高地画廊), à nouveau à l’espace 798.

 

Intitulée « Ambivalences » (迟疑), l’exposition a un certain retentissement ; les peintures des usines en déréliction de Shenyang par Qiu Hongfeng répondent aux photographies de marges urbaines de Xu Tong pour capter l’esprit d’un monde ambivalent,

entre vestiges du passé et croissance accélérée, d’où l’homme semble absent.

 

C’est cette même année 2008 que sort le premier documentaire de Xu Tong, qui participe du même univers, mais, justement, en orientant l’objectif vers l’homme. 

 

Documentariste des marges

 

Ce premier documentaire, c’est « Wheat Harvest » (《麦收》) qui obtient le "prix du caméléon rouge" (红变色龙奖) au Festival du film numérique de Séoul, mais qui, au Festival du film documentaire de Hong Kong en particulier, déclenche une vive controverse.

 

2008 : Wheat Harvest 

 

Xu Tong filme une jeune fille qui rentre de Pékin, où elle travaille, dans son village du Hebei ; c’est en juin, alors que les champs sont couverts de céréales dorées, bientôt mûres pour la moisson, qu’annonce le titre. Elle est accueillie avec joie et fierté par son père malade, pour qui elle apparaît comme une fille méritoire. Et méritoire elle l’est en un sens, car elle envoie régulièrement

 

Wheat Harvest

l’argent nécessaire pour ses transfusions. Cette fois-ci encore, elle apporte ses économies avec elle. Elle s’appelle Niu Hongmaio (牛红苗).

 

Des images à la Van Gogh

 

Mais un flashback nous fait découvrir ce que l’idylle familiale avait occulté : Niu Hongmaio travaille dans un obscur ‘salon de coiffure’ d’une rue sale de la banlieue de Pékin, où elle se prostitue avec une bande de filles du même âge, venues elles aussi de la campagne voisine, comme des milliers d’autres dans les salons de tous acabits de la capitale et d’ailleurs. Le patron qui l’a lancée dans ce « business » est maintenant en prison, mais le salon continue sur sa lancée, comme un navire dont on a coupé les moteurs.

 

Le film alterne les scènes de la vie à Pékin et les images des champs qui attendent d’être moissonnés. C’est filmé avec chaleur, l’or resplendissant des blés contrastant avec la morne grisaille du salon de coiffure. L’ambiance est rendue plus pesante encore par les rires des fillesqui fusent par intermittence, comme par automatisme, ou pour conjurer le sort, mais ce sont les images dorées des blés et de la moisson qui ouvrent et viennent clore le film : c’est l’image d’une illusion trompeuse qui en est aussi le sujet – illusion d’un monde ambivalent, comme titrait l’exposition de Xu Tong la même année, ou

 

Protestations contre Wheat Harvest au Festival

du documentaire chinois de Hong Kong

plus exactement « en hésitation » (迟疑), un monde comme en suspens, entre un passé triste et un avenir incertain. 

 

Wheat Harvest (sous-titres chinois)

 

Controverse : le cinéaste comme shaman et le sujet comme collaborateur

 

Le film choque et provoque une vive controverse. Au Yunfest Documentary Film Festival (云之南纪录影像展) à Kunming, dans le Yunnan, la projection est même suivie de protestations du public. On reproche à Xu Tong d’avoir filmé à visages découverts, avec un certain voyeurisme et sans leur accord, ni même, semble-t-il, sans qu’elles en soient toujours conscientes, des prostituées qui tombent sous le coup de la loi dans un pays où la prostitution est interdite, les mettant du coup en danger d’être arrêtées.

 

Est posé le problème de « l’éthique » du documentariste, mais surtout par les universitaires, théoriciens et chercheurs, et par les NGO. C’est tout le procès du « cinéma vérité » à la Jean Rouch qui refait surface. La controverse s’étant poursuivie chaque fois que le film était projeté, deux colloques ont été organisés, dont l’un le 31 octobre 2011 à Nankin, dans le cadre du Festival du cinéma indépendant. Y participaient, outre Xu Tong, des documentaristes comme Cong Feng (丛峰) et Ji Dan (季丹).

 

The Shamanism-Animal Manifesto

 

Les débats ont surtout porté sur le rapport du cinéaste à son sujet. Les cinéastes eux-mêmes ne sont guère intervenus, mais ont rédigé un manifeste, connu comme « le Manifeste de Nankin » (南京宣言), qu’ils ont placardé le lendemain sur le mur du site du festival, comme autrefois les affiches en gros caractères. Intitulé « Shamanisme-Animal: Réponse au Forum de Nankin du 31/10/201 » (萨满动物20111031CIFF纪录片论坛的回应) [1], il fait un parallèle entre le cinéaste et le shaman, chacun

étant un medium permettant à d’autres de faire entendre leur voix.

 

Xu Tong lui-même a toujours défendu sa position en soulignant sa proximité avec ses sujets, dont il va jusqu’à partager la vie et qu’il considère comme des amis et collaborateurs.

 

C’est d’ailleurs ce concept de "collaborateur", opposé à celui de “sujet subalterne” développé par la théoricienne Lü Xinyu (吕新雨), qui a inspiré l’initiative d’un autre des participants au Forum de Nankin, Wang Xiaolu (王小鲁). Etant également l’un des organisateurs du Festival du cinéma indépendant de la ville, il a contribué à la création du « Prix du personnage réel » (真实人物奖) pour souligner l’importance des sujets au centre des documentaires, qui ont désormais été invités aux côtés du réalisateur.

 

C’est ainsi qu’en février 2011 Xu Tong est venu au festival de Rotterdam accompagné de Tang Xiaoyan (唐小雁), qui avait gagné le prix… C’était pour la projection du second documentaire de Xu Tong dont elle était une des vedettes : « Fortune Teller » (《算命》), lauréat du second prix au festival de documentaires de Hong Kong en juin 2010, et du prix du jury du 7ème festival de documentaires de Songzhuang.

 

2009 : Fortune Teller

 

Xu Tong avait trouvé Niu Hongmiao parce qu’elle habitait dans une maison voisine de la sienne à Pékin. Il a fait la connaissance du personnage central de « Fortune Teller » parce qu’il était venu rendre visite à des prostituées pendant qu’il préparait « Wheat Harvest ». Ce personnage, c’est Li Baicheng (历百程).

 

Devin dans la grande tradition chinoise, Li Baicheng vit non loin de Pékin avec sa femme, Perle (石珍珠), handicapée sourde muette qu’il a rencontrée à l’âge de quarante

 

Fortune Teller

ans et sauvée des mauvais traitements infligés par sa famille, et dont il prend soin avec une douce patience. Lui-même n’est pas gâté par la nature, plutôt gnome d’apparence, petit et voûté, mais charismatique quand même, avec comme une étincelle dans le regard.

 

Xu Tong avec Perle

 

Ses clients semblent être essentiellement des prostituées qui viennent lui demander des conseils, sur leur ‘carrière’, leurs amours… et la meilleure manière de changer leur nom pour favoriser la chance… On les dirait tout droit sorties du documentaire précédent. Mais ici nous sommes rappelés à la réalité : les descentes de police menacent le ‘travail’ des prostituées, et donc des devins qui en dérivent leur revenus, et dont l’existence, par conséquent, leur est liée. Li Baicheng est obligé de rentrer dans son propre village…

 

Les photos sont de véritables portraits humains, comme ces tableaux de la Renaissance qui s’attachaient à rendre le caractère des sujets derrière les verrues et les difformités.

 

Par sa composition, par ailleurs, le film apparaît comme un héritier des grands romans populaires chinois qui étaient divisés en chapitres avec, pour chacun, untitre etun résumé en deux sentences parallèles. « Fortune Teller » est ainsi structuré en neuf parties et un dénouement final, chacune des parties étant annoncée par son résumé en deux phrases.

 

Au-delà du style lui-même, ce qui frappe chez Xu Tong, c’est la peinture du monde des marginaux dans ses aspects existentiels, mettant l’accent sur les

 

Xu Tong avec Tang Xiaoyan et le critique Shelly Kraicer

(au centre) au festival de Rotterdam pour la projection

de Fortune Teller (photo dgenerate films)

différents éléments de leur vie, autant physiques que spirituels. Xu Tong se pose ainsi en peintre de l’intime, socialement engagé, certes, mais d’un engagement qui n’est pas politique, ou du moins ne l’est pas directement.

 

Fortune Teller (ss-titres chinois et anglais)

 

L’œuvre de Xu Tong s’affirme comme Comédie humaine de la Chine moderne, et plus encore avec son troisième documentaire : « Shattered » (《老唐头》).

 

2011 : Shattered

 

« Shattered » est un documentaire sur un vieil homme nommé Tang (d’où le titre chinois : Le vieux Tang 老唐头), ancien cheminot à la retraite de quatre-vingts ans. Mais c’est aussi un portrait de sa fille, Tang Caifeng (唐彩凤), qui apparaît dans « Fortune Teller » sous le nom de Tang Xiaoyan (唐小雁), après avoir changé son nom sur les conseil du vieux devin : propriétaire d’une maison close, elle était arrêtée au cours d’une opération de police. On la retrouve un an plus tard dans « Shattered », à sa sortie de prison.

 

Shattered

 

On voit ainsi l’œuvre de Xu Tong prendre forme comme de fil en aiguille, au gré des rencontres de ses personnages entre eux et de leurs liens familiaux. « Shattered » se différencie cependant des deux documentaires précédents car il y met le présent en abîme, à la lumière du passé, un passé qui constitue toujours l’univers du vieil homme, son cadre de vie et surtout de pensée, mais qui n’a plus de signification pour ses enfants.

 

Xu Tong joue de l’alternance entre les différents personnages pour structurer son film en faisant un aller-retour entre le vieux Tang, sa fille et ses problèmes familiaux, en trois parties recoupant trois thèmes que Xu Tong a définis ainsi : « l’histoire en miettes » (碎片的历史), « la micro-histoire » (微观的历史) et « l’histoire sauvage du peuple » (民间的野史).

 

1. Le film démarre sur des images de la maison du vieux Tang, qui apparaît comme un musée coloré de l’époque maoïste, avec sur les murs les portraits des leaders marxistes soviétiques aux côtés de Mao et même de Lin Biao. Il est le témoin vivant venant contrecarrer, ou au moins relativiser, le discours triomphaliste du Parti se glorifiant des progrès réalisés depuis les réformes de la fin des années 1970. Il raconte ainsi que la dissolution des communes par Deng Xiaoping n’a pas été saluée dans les campagnes par la joie unanime des rapports officiels, mais a été au contraire, au départ, source d’angoisse pour les paysans inquiets pour leur avenir.

 

2. Ses souvenirs sont opposés à l’univers hyper concurrentiel de sa fille Tang Caifeng, où les faibles sont impitoyablement broyés. Déjà, dans « Fortune teller », elle apparaissait comme une forte personnalité. Ici, elle investit avec enthousiasme dans la mine illégale d’un petit propriétaire qui y a gagné deux à trois mille RMB par jour – ce que gagnent les ouvriers en un an à la campagne – avant d’être dénoncé et arrêté. On voit alors Tang Xiaoyan louer les services d’un groupe de malfrats pour aller passer à tabac l’auteur de la dénonciation.

 

3. Pendant ce temps, le vieux Tang doit faire face à de multiples problèmes avec le reste de la famille, tous ses fils étant malheureux en mariage et vivant dans des conditions matérielles difficiles, et épanchant leurs frustrations dans des éclats de colère envers leur père.

 

Pendant le tournage de Shattered

 

C’est là le cœur du sujet traité par le documentaire, et reflété dans le titre anglais : l’atomisation de la société chinoise moderne, l’insécurité générale, et la violence latente que cela induit pour tenter de survivre, le personnage de Tang Xiaoyan allant, à cet égard, bien plus loin, dans sa terrible vérité, que la fiction de Jia Zhangke sur le même thème [2].

 

C’est d’ailleurs Tang Xiaoyan qui a causé le plus de controverse quand le film est sorti, surtout quand elle a été primée au festival

de Nankin et qu’elle est apparue aux côtés de Xu Tong à Rotterdam : cela a de nouveau relancé le débat sur la relation du réalisateur aux personnages filmés, surtout dans le cas d’une personne à la moralité pour le moins douteuse…

 

Shattered (ss-titres chinois et anglais)


Ces trois premiers documentaires, liés entre eux par leurs personnages, constituent ce qu’il est convenu d’appeler la « trilogie des vagabonds » (
游民三部曲), au sens de laissés-pour-compte et marginaux, les vagabonds ayant toujours été considérés dans la culture chinoise, qu’ils soient poussés sur les routes par la guerre ou par une catastrophe naturelle, comme le rebut de la société et un danger potentiel pour la stabilité de l’empire et l’harmonie du corps social. 

 

Xu Tong ne s’en pas arrêté là pour autant. Il a poursuivi en 2013 avec un documentaire sur un repris de justice.

 

2013: Fourth Brother 

« Fourth Brother » (
《四哥》) est un portrait en noir et blanc d’un homme qui a passé la moitié de son existence en prison et qui vient d’en sortir. Il vit avec sa femme dans une cité industrielle du nord-est de la Chine, et il est présenté par sa sœur qui explique qu’il a disparu quand elle avait sept ou huit ans et qu’elle ne l’a revu que vingt ans plus tard. 

 

Le frère en question explique devant la caméra les techniques de l’art du pickpocket, et la raison pour laquelle il s’est retrouvé en prison : alors qu’il jouait au mah-jong, une dispute a éclaté, a tourné au pugilat et quelqu’un a été tué. En prison, il est allé jusqu’à se mutiler pour éviter de se faire maltraiter. Il est là, buvant et fumant, éclatant de rire au milieu de ses explications, on en finirait presque par oublier le gâchis qu’est son existence.

 

Fourth Brother


Trailer

 

C’est un documentaire qui peut apparaître comme une postface des précédents, une sorte d’appendice pour clore la trilogie, sur un personnage qui, à la différence des autres, est sans relief, sans aspérités, comme si c’est sa médiocrité même qui l’avait voué à la prison. Mais il peut aussi bien apparaître comme l’introduction au film suivant, comme pour le mettre en valeur, par contraste.

 

2014 : Cut out the Eyes 

 

« Cut out the Eyes » (《挖眼睛》) est en effet à nouveau un film brillant sur un personnage qui, bien qu’aveugle, rayonne de charisme : Er Housheng (二后生) est un chanteur itinérant qui parcourt la Mongolie intérieure pour donner des représentations de errentai (二人台) [3] dans les villes et villages, avec sa partenaire dans la vie comme sur la scène Liu Lanlan (六兰兰) pour lui donner la répartie. On est toujours dans le monde des vagabonds, mais ici plus spécifiquement celui, légendaire, du jianghu (江湖), cet entre-deux du monde des arts dérivé des aventures des brigands du « Bord de l’eau »…

 

On suit Er Housheng et sa compagne de village en village, Xu Tong les filmant souvent d’une caméra sur l’épaule suivant cahin-caha les aléas du chemin. C’est lui-même une légende,

 

Er Housheng et le film de Xu Tong

Er Housheng : Xu Tong garde pour la fin l’explication des raisons de sa cécité – dans un montage en

 

Xu Tong pendant le tournage avec Er Housheng

 

noir et blanc saisissant, surtout ainsi, à la fin. Le film est ainsi à la fois un documentaire d’ethnomusicologie sur l’errentai, sa musique, les chants et les instruments qui l’accompagnent, un biopic sur un chanteur itinérant pour lequel la musique est pain quotidien et art de survie, mais aussi discret mélodrame tout en restant cinéma-vérité.

 

On se demande comment un personnage aussi captivant a pu survivre au drame cruel qui lui a coûté

la vue. Et on se dit que ce sont les raisons mêmes qui lui ont valu de perdre la vue qui l’ont aussi

poussé à vivre : une fantastique fureur de vivre qui se traduit en amour des femmes, du jeu, des ripailles et de la musique… On quitte là l’ethnographie pour arriver à une empathie avec le personnage qui fait toute la force du film, peut-être parce que, quelque part, Xu Tong est un peu comme lui, lui aussi…[4]

 

Xu Tong prépare maintenant un nouveau documentaire sur un « docteur aux pieds nus » pendant la Révolution culturelle. On peut s’attendre à un autre personnage hors du commun, cette fois sur fond d’histoire.

 

Il a également publié en 2013 un roman intitulé « L’Ile au trésor » (《珍宝岛》) qu’il a cependant écrit en 2007-2008, c’est-à-dire avant « Wheat Harvest ». On se demande s’il sera un jour adapté au cinéma ….

 

 

L’île au trésor

 


  

Expositions et publications

 

2003 Exposition internationale de photographie de Pingyao 中国平遥国际摄影展

2006 Exposition « Plaisanteries » 开玩笑 Marella Gallera, espace 798 à Pékin.

2007 Exposition « 厌战 » à Pékin

         + « China on paper : Eroticism »《纸上的中国——性爱倾向》 à New York

2008 Exposition « Ambivalence » 迟疑 avec Qiu Hongfeng 邱洪峰, galerie Gaodi 高地画廊 à Pékin (espace 798 798艺术区)

2013 Roman « L’Ile au trésor » 《珍宝岛》(écrit en 2007-2008)

 

Filmographie

 

Réalisateur

2008 Wheat Harvest 《麦收》

2009 Fortune Teller 《算命》

2011 Shattered 《老唐头》

2013 The Fourth Brother 《四哥》

2014 Cut Out the Eyes 《挖眼睛》

 

Participation dans le documentaire :

2010  I Beat Tiger When I Was Young 《我年轻时也打老虎》 

 

Page weibo : http://www.weibo.com/tt1727

 

 


 

[1] Titre qui semble avoir été imaginé par Ji Dan.

[3] Forme de quyi (曲艺) originaire de Mongolie intérieure, et populaire dans le nord du Hebei, le Shanxi  et le Shaanxi, qui consiste en duos mi chantés mi contés, souvent comique ou satiriques, accompagnés de flûte dizi (笛子), de cordes sihu (四胡) et de cithare yangqin (扬琴), et rythmés aux claquettes.

Exemple avec Er Housheng et Liu Lanlan :

 

 

[4] Il est à noter que « Cut out the Eyes » a été produit par la société de production du Sichuan Elephant Kekexili (四川省大象可可西里影业).

 

 

 

 

 

 

 
 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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