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Festival du cinéma chinois en France : le programme de la 4ème édition

par Brigitte Duzan, 16 avril 2014

 

La quatrième édition du Festival du cinéma chinois en France (FCCF) aura lieu du 12 mai au 28 juin 2014, à Paris d’abord, au Gaumont Champs-Elysées Marignan, du 12 au 20 mai, et à l’Action Christine-Rive gauche du 21 mai au 3 juin. Le festival se déplacera ensuite en province, à Cannes, Marseille, Lyon, Strasbourg et Biarritz, ainsi qu’à La Réunion.

 

Organisé conjointement, côté chinois, par l’Administration d’État de la Radiodiffusion, du Cinéma et de la Télévision (SARFT) et le Centre culturel de Chine à Paris et, côté français, par le Groupe Pathé, placé en outre sous le haut patronage, entre autres, des ministères de la culture des deux pays, ce festival se veut une vitrine du cinéma  que l’on peut voir couramment sur les écrans chinois. L’idée était de montrer l’autre face du cinéma chinois, celui que l’on ne voit guère dans les festivals internationaux. Mais c’est aussi le cinéma le plus officiel de Chine.

 

La 4ème édition du festival

 

L’exercice comporte donc ses risques et limitations quand il s’agit d’attirer un public cinéphile, français ou non, hormis lors des séances spéciales dont l’intérêt majeur consiste dans la présence d’une star prestigieuse, voire de plusieurs. Conscients du problème, les organisateurs tentent chaque année de proposer quelques films qui sortent de la production courante, et qui sont d’ailleurs promus pour cette raison. C’est le cas cette année de quatre des douze films du programme (1). 

 

1. Le premier est le très beau film de Li Ruijun (李睿珺) « Fly with the Crane» (《告诉他们我乘白鹤去了》) qui a été présenté en première mondiale en septembre 2012, au festival de Venise, dans la section Orizzonti. Après « The Old Donkey » (《老驴头》), Li Ruijun y poursuit sa réflexion désenchantée sur la disparition progressive des coutumes

 

Fly with the Crane

ancestrales dans la Chine moderne, parallèlement à celle des personnes âgées qui en étaient les dépositaires et les gardaient vivantes.

 

C’est un film adapté d’une nouvelle de Su Tong (苏童) dont le titre signifie « Dites-leur que je suis parti sur le dos de la grue blanche » (《告诉他们我乘白鹤去了》). Il a été par ailleurs été retenu pour être présenté l’an prochain dans le cadre du cycle « De l’écrit à l’écran » à l’Institut Confucius de Paris Diderot, et j’ai prévu de traduire la nouvelle pour l’occasion.

 

2. Notons aussi le film d’un réalisateur qui mériterait, justement, d’être plus connu : Cao Baoping (曹保平). Le film programmé par le festival est son troisième, « Einstein et Einstein » (13), qui a été remarqué au festival de Busan en octobre 2013. Sur un très bon scénario, Cao Baoping a tourné un film subtil sur la crise d’adolescence d’une gamine

 

Einstein and Einstein

dont les parents sont divorcés et dont le grand amour et seul confident est … un chien du nom d’Einstein. C’est non seulement subtil mais bien joué.

 

3. Un troisième film s’annonce intéressant. Il s’agit de « Silent Witness » (全民目击), d’un réalisateur inconnu du nom de Fei Xing (非行), dont ce n’est pourtant pas le premier film. Il s’agit d’un « thriller juridique » à la mode, dont le succès au box office a été en partie dû au fait qu’il est sorti au moment de l’affaire Bo Xilai (薄熙来), dont le scénario n’est pas sans rappeler quelques éléments. Mais il a également en sa faveur d’être interprété par de très bons acteurs, dont Sun Honglei (孙红雷), Aaron Kwok (郭富城) et Yu Nan (余男) qui a décidément fait du chemin depuis « Le mariage de Tuya » (图雅的婚事).

 

4. Il faut voir le film de Ning Ying (宁瀛), « To Live and Die in 

 

Silent Witness

Ordos » (《警察日记》), qui a été présenté au festival de Tokyo en octobre dernier et a soulevé la controverse depuis lors. C’est un film basé sur l’histoire vraie d’un policier intègre… Il faut le voir pour Ning Ying, mais on doute cependant pouvoir retrouver la réalisatrice génialede « Perpetual Motion » (无穷动) ; c’était il y a près de dix ans déjà, maintenant…

 

5. Enfin, par curiosité pour un acteur passé derrière la caméra, Chen Sicheng (陈思成), on pourra voir aussi son premier film, une comédie sentimentale sortie pour la Saint-Valentin en février dernier et interprétée par une pléiade de très bons acteurs : « Beijing Love Story » (《北京爱情故事》).

 

 

To Live and Die in Ordos

 

Pour le reste, on se réfèrera au programme complet sur le site du festival :

http://www.festivalducinemachinois.com/

 

(1) Mais dix d’un réalisateur chinois. Cela fait donc une assez bonne moyenne dans le contexte.

 

 

 

 

 
     
     
     
     
     
     
     
     

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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